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Notions cardinales

Labelliser les réseaux autour de notions cardinales

Le mode réseau est le dispositif le plus adapté à la mise en œuvre d’une politique de santé en addictologie, il s’agit moins de construire du réseau que de mettre en réseau l’existant.

Le potentiel d’un tel dispositif est très grand, mais il ne peut se réaliser que par la pertinence des actions.

[1] Les Addictions

Les addictions sont marquées par l’intensité, le désordre, la discontinuité et la durée. Celle-ci se compte en années voire en dizaines d’années.

[2] LE TERRITOIRE

Le territoire des addictions sont les quartiers, les villes, les villages, les campagnes. Les lieux de soins et les ressources y sont inégalement présents et dispersés : cabinets médicaux, pharmacies, centre spécialisés pôles hospitaliers, lieux d’hébergement, de réduction des risques, de cure et de post cure, etc.

[3] L’ORGANISATION

Seule l’organisation en réseau de ces professionnels peut prétendre offrir assez de cohérence, de surface et de diversité pour couvrir dans la durée et à moindre coût les besoins des personnes dépendantes.

[4] LE SOIN

Le soin est à l’initiative et au choix des patients. La coordination du soin : parcours de soin, filière de soin, obligation de soin ne peut couvrir qu’une séquence limitée, un moment de leur trajectoire.

[5] LA CHARTE

Les réseaux addictologie rassemblent autour d’une charte des professionnels différents. Ce sont des interfaces, des lieux d’échange. Les réseaux mobilisent, coordonnent, soutiennent, innovent, animent en fonction des besoins et des demandes.

[6] LES RÉSEAUX

Les réseaux ne s’adressent qu’à des professionnels, ils ne prennent pas de patients en charge, ils ne peuvent être en concurrence avec les professionnels, associations, institutions qui les reçoivent.

[7] DES LIEUX D'OBSERVATIONS

Carrefour des regards et des pratiques, les réseaux sont des lieux d’observation privilégiés, des fabriques de savoirs, ils doivent s’efforcer d’élaborer et de transmettre leur expérience.

[8] LE VOLONTARIAT

Les réseaux sont horizontaux, démocratiques, égalitaires, ils respectent la liberté et la responsabilité de chacun. Les réseaux ont vocation à intégrer, sans exclusive, sur la base du volontariat, tous les professionnels du secteur libéral, associatif, institutionnel qui le désirent.

[9] L’ASSOCIATION

La partie structurelle du dispositif est l’association constituée de ses membres qui anime le réseau des professionnels acteurs de l’addictologie.

[10] LE MODE RESEAU

Le mode réseau est le dispositif le plus adapté à la mise en œuvre d’une politique de santé en addictologie, il s’agit moins de construire du réseau que de mettre en réseau l’existant. Le potentiel d’un tel dispositif est très grand, mais il ne peut se réaliser que par la pertinence des actions. Le réseau repose sur l’engagement et la motivation de ses acteurs. En l’absence d’une théorie univoque de l’addiction capable de s’imposer à tous le réseau ne peut se revendiquer que d’un « éclectisme critique tempéré ».  L’addictologie est une pratique.

Labelliser les réseaux addictologue autour de notions cardinales

-1- Les addictions sont marquées par l’intensité, le désordre, la discontinuité et la durée. Celle-ci se compte en années voire en dizaines d’années.

-2- Le territoire des addictions sont les quartiers, les villes, les villages, les campagnes. Les lieux de soins et les ressources y sont inégalement présents et dispersés : cabinets médicaux, pharmacies, centre spécialisés pôles hospitaliers, lieux d’hébergement, de réduction des risques, de cure et de post cure, etc.

-3- Seule l’organisation en réseau de ces professionnels peut prétendre offrir assez de cohérence, de surface et de diversité pour couvrir dans la durée et à moindre coût les besoins des personnes dépendantes.

4- Le soin est à l’initiative et au choix des patients. La coordination du soin : parcours de soin, filière de soin, obligation de soin ne peut couvrir qu’une séquence limitée, un moment de leur trajectoire.

-5- Les réseaux addictologie rassemblent autour d’une charte des professionnels différents. Ce sont des interfaces, des lieux d’échange. Les réseaux mobilisent, coordonnent, soutiennent, innovent, animent en fonction des besoins et des demandes.

-6- Les réseaux ne s’adressent qu’à des professionnels, ils ne prennent pas de patients en charge, ils ne peuvent être en concurrence avec les professionnels, associations, institutions qui les reçoivent.

-7- Carrefour des regards et des pratiques, les réseaux sont des lieux d’observation privilégiés, ils doivent s’efforcer d’élaborer et de transmettre leur expérience.

-8- Les réseaux sont horizontaux, démocratiques, égalitaires, ils respectent la liberté et la responsabilité de chacun. Les réseaux ont vocation à intégrer, sans exclusive, sur la base du volontariat, tous les professionnels du secteur libéral, associatif, institutionnel qui le désirent.

-9- La partie structurelle du dispositif est l’association constituée de ses membres qui anime le réseau des professionnels acteurs de l’addictologie.

-10- Le mode réseau est le dispositif le plus adapté à la mise en œuvre d’une politique de santé en addictologie, il s’agit moins de construire du réseau que de mettre en réseau l’existant. Le potentiel d’un tel dispositif est très grand, mais il ne peut se réaliser que par la pertinence des actions. Le réseau repose sur l’engagement et la motivation de ses acteurs. En l’absence d’une théorie univoque de l’addiction capable de s’imposer à tous le réseau ne peut se revendiquer que d’un « éclectisme critique tempéré ».  L’addictologie est une pratique.