Présentation du projet : « Addiction à la prégabaline »

Objectif 

  • Recenser les différents protocoles existants sur le territoire régional et national.
  • Partage de connaissances autour de la prise en charge de l’addiction à la Prégabaline.
  • Sollicitation des acteurs de l’addictologie afin de générer un protocole commun de prise en charge.

Crédit photo : TacoTichelaar , graffiti : l'équipe de Seminago (quel qu'il soit, probablement espagnol), CC BY-SA 3.0, via Wikimedia CommonsLe Groupe de travail 2PAO  a pour objectif d’apporter une analyse et une réflexion autour des addictions médicamenteuses et particulièrement de la prégabaline (Lyrica®).

Des questions de plus en plus sensibles (Cf. rapport TREND OFDT, 2020, pp. 10 et 11) et qui sont peu connues et peu saisies par le secteur de l’addictologie (difficulté d’atteinte du public, fuite pharmaceutique (bien que la prégabaline soit classée sur la liste des stupéfiants en mai 2021), barrière de la langue, intrication médico-légal et judicaire…).

Toutefois, les conséquences de la prise de prégabaline sont importantes : dépendance physique, effets paradoxaux et peu connus d’une imprégnation à long terme, une substitution sauvage la plupart du temps par des benzodiazépines….

Ce groupe de travail serait donc l’occasion d’établir un état des lieux plus précis sur le territoire Occitanie, de partager et mutualiser nos connaissances et expériences spécifiques, et d’entamer une réflexion de prise en charge dédiée et d’homogénéisation des pratiques à destination de ces consommateur-rices.

Sur le mésusage de prégabaline

Les gabapentinoïdes (le gabapentine NEURONTIN® et la prégabaline LYRICA®) sont l’objet depuis des années de notifications d’ES préoccupants au niveau des organismes de pharmacovigilance dans différents pays européens. Ces substances exposent à des dépendances et des abus, y compris chez des patients sans antécédent de toxicomanie.

Source : FEDA : FEdération Drogues Addictions BXLL – Auteur Lou Richelle, médecin généraliste et doctorante en sciences médicales au DMG-ULB.

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La prégabaline, médicament indiqué dans le traitement du trouble anxieux généralisé, est devenue un des premiers médicaments faisant l’objet d’ordonnances falsifiées. Le Dr Dorian Rollet mène une étude transversale sur ce mésusage et livre ici une image de ce phénomène émergent.

 

Source Eurotox asbl : observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues en Wallonie et à Bruxelles, et assure aussi la mission de Sous-point focal du réseau REITOX (Réseau Européen d’Information sur les drogues et les toxicomanies) pour l’Observatoire Européen des Drogues et Toxicomanies (OEDT).

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