Opiacés = héroïne, sulfate de morphine (Moscontin®, Skénan®,…), dérivés codéinés (Néocodion®, Codoliprane®…), antalgiques (Oxycontin®, Tramadol®…) et traitements de substitution (méthadone, buprénorphine haut dosage (Subutex® et génériques).
Les opiacés ne sont pas tératogènes.
La succession de périodes de manque en cas de dépendance à l’héroïne ou à des morphiniques à demi- vie courte induit un stress fœtal et une hypercontractibilité utérine.
Les opiacés induisent une majoration du risque d’accouchement prématuré (15%), d’hypotrophie (30%), de souffrance fœtale aiguë pendant l’accouchement (25%), de césariennes (30 %), de syndrome de sevrage du nouveau-né (78%). Le pronostic néonatal est amélioré en cas de traitement de substitution et de prise en charge pluridisciplinaire.
Ces grossesses sont à très hauts risques et doivent être suivies de façon rapprochée et dans un esprit de travail en réseau personnalisé.