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Des Récits et des Vies

Un outil innovant

Le jeu Des Récits et des Vies© a été créé pour répondre au besoin identifié d’un outil d’expression accessible à tous, sans pré-requis intellectuel ni moteur.

Le jeu Des Récits et des Vies© a été entièrement imaginé, conçu, développé et réalisé par Caroline Chavelli, Intervenante contes et ateliers d’écriture créatifs.

Après avoir été bénévole en soins palliatifs et animatrice d'éveil en crèche, une expérience bouleversante aux deux extrémités de la vie, j'ai développé une réflexion sur l'accompagnement, publié "Accompagner la vie de la naissance à la mort" (éd du Rocher), créé le site accompagnerlavie.net et créé l'association Le Comptoir aux histoires.
Forte de ce vécu, considérant qu'une personne n'est pas une séquence bébé-enfant-ado-adulte mais un continuum de la naissance à la vieillesse, je me suis tournée vers les relations intergénérationnelles. J'ai organisé le Prix Chronos de littérature jeunesse à l'école et au collège et suis intervenue dans différents établissements scolaires pour parler du sens de la vie et de la mort avec les ados.
Riche de toutes ces rencontres, j'ai commencé à écrire des histoires pour les tout-petits, les enfants, les parents. J'ai le grand plaisir de conter dans les RAM, médiathèques, établissements scolaires, centres de loisirs, maisons de retraite, etc. Poésie, humour, imaginaire, grands frissons font du bien aux petits et aux grands !
En parallèle, j'ai co-animé des groupes de paroles pour parents, enfants et ados, avec une psychologue/médiatrice familiale, via le conte.
J'ai ensuite créé et continue d'animer des ateliers d'écriture créatifs en médiathèques et maisons de retraite.
Parce que les groupes de paroles s'adressent aux personnes qui ont la capacité de trouver les bons mots au bon moment et les ateliers d'écriture à celles qui osent écrire (l'écriture reste une pratique élitiste) et qui ont la motricité pour le faire, j'ai cherché un support qui soit accessible à tous, sans compétence particulière ni motricité fine.
Comme je ne le trouvais pas, je l'ai créé :-)
Ainsi est né le jeu/outil "Des récits et des vies"©
Des récits et des vies© s'inscrit dans un parcours professionnel de plus de 20 ans à la rencontre des tout-petits jusqu'aux personnes âgées, autour de l'expression de soi, des récits de vie, du vivre ensemble et de la créativité.

Caroline Chavelli

Présentation

Contenu de la boîte du jeu :

  • 1 plateau avec une 1 flèche
  • 100 cartes dont 64 cartes avec chacune 1 libellé bleu, rose, vert et jaune et 26 cartes Parentalité avec 1 libellé violet
  • 1 notice

Thématique des couleurs : 

  • Bleu : Récits de vie
  • Rose : Emotions
  • Vert : Valeurs
  • Jaune : Imaginaire



Nombre de joueurs : 4 à 8

 

Durée du jeu : 15 min à 1 h

 

Disposition du jeu

Placez les cartes sur le plateau réparties en 4 piles, 1 pile sur chaque carré de couleur, face logo sur le dessus. Pour une utilisation avec des parents insérez les cartes “Parentalité” dans ces 4 piles, mélangées aux autres cartes

 

But du jeu

Libérer la parole ; Créer du lien ; Trouver des ressources.

Règles du jeu

  1. Un participant donne une pichenette à la flèche.
  2. Il pioche la carte sur le paquet du carré de la couleur pointée par la flèche et lit à voix haute le texte de la carte
  3. Si un parent tire une carte parentalité il lit le texte violet
  4. La personne qui tire la carte s’exprime, les autres écoutent, puis chacun s’exprime en regard du libellé, on peut questionner et commenter.
  5. Quand tout le monde s’est exprimé la carte est placée sous le paquet et le joueur suivant lance la flèche à son tour.
  6. Si un joueur ne veut pas s’exprimer sur un libellé il peut replacer la carte sous la pile et en piocher une autre sans avoir à se justifier.

Conseils pour les professionnels

  • En groupe : 5 à 8 participants avec un animateur
  • En individuel : en entretien
  • Durée du jeu : 15 à 30 minutes en individuel, 1 heure en groupe selon disponibilité
  • Un cadre sera préalablement défini avant de débuter la rencontre autour des valeurs qui animent l’esprit du groupe
  • Selon les publics il peut être utile de trier les cartes au préalable pour écarter celles qui ne seraient pas adaptées aux personnes accueillies
  • Il est recommandé à l’animateur de se familiariser avec les libellés avant sa première utilisation du jeu
  • L’animateur joue ou non avec son public et agit comme encadrant et régulateur des discussions

Recherche & Développement

Cet outil a fait l’objet de plus de 3 ans de Recherche & Développement

Réalisation de prototypes ; Présentation du jeu à de nombreux professionnels du champ médico-social ; Validation des libellés des cartes par Danielle Rapport, psychologue, spécialiste de la bien-traitance ; Nombreux tests en établissements : Ehpad, Mapad, hôpitaux, associations, etc ; Evaluation des tests

fabrication du jeu

Un jeu entièrement fabriqué en France !
Dans un souci de cohérence, le jeu Des Récits et des Vies©, porté par des valeurs humaines, s’inscrit également dans une éthique environnementale.
Le jeu est entièrement fabriqué en France à Castres, dans le Tarn, où est installée l’Association Le Comptoir aux histoires.
Le jeu est imprimé par l’entreprise castraise Couleurs d’Autan.
Les cartons d’expédition sont fabriqués par l’entreprise Barreau Alzabert, située dans l’Aude

La fabrication du jeu est donc réalisée dans une optique de circuits courts qui privilégie :

les compétences locales ; la traçabilité ; un impact minimal d’empreinte carbone

Les valeurs du jeu

Des valeurs sociales, humaines et environnementales.

En 2018, pour la réimpression du jeu, suite au succès du lancement de la 1ère édition en 2017, nous avons souhaité apporter une dimension supplémentaire à notre engagement.

Nous avons donc décidé de confier le conditionnement du jeu à des détenus. Nous avons rencontré plusieurs établissements pénitenciers du Tarn et de Midi-Pyrénées. Suite à ces entretiens, nous avons établi une collaboration avec la Maison d’Arrêt de Carcassonne.

Les détenus ont mis en boite les différents éléments du jeu dans le cadre du travail pénal. Cette prestation s’inscrit dans une politique de réinsertion professionnelle et sociale menée par la direction de cet établissement qui travaille également sur les valeurs promues par le jeu : l’estime de soi, les compétences, la reconnaissance, etc.


Plus d’info sur le site des récits et des vies

Actualités
Des Récits et des Vies

Un outil innovant

Le jeu Des Récits et des Vies© a été créé pour répondre au besoin identifié d’un outil d’expression accessible à tous, sans pré-requis intellectuel ni moteur.

Le jeu Des Récits et des Vies© a été entièrement imaginé, conçu, développé et réalisé par Caroline Chavelli, Intervenante contes et ateliers d’écriture créatifs.

Après avoir été bénévole en soins palliatifs et animatrice d'éveil en crèche, une expérience bouleversante aux deux extrémités de la vie, j'ai développé une réflexion sur l'accompagnement, publié "Accompagner la vie de la naissance à la mort" (éd du Rocher), créé le site accompagnerlavie.net et créé l'association Le Comptoir aux histoires.
Forte de ce vécu, considérant qu'une personne n'est pas une séquence bébé-enfant-ado-adulte mais un continuum de la naissance à la vieillesse, je me suis tournée vers les relations intergénérationnelles. J'ai organisé le Prix Chronos de littérature jeunesse à l'école et au collège et suis intervenue dans différents établissements scolaires pour parler du sens de la vie et de la mort avec les ados.
Riche de toutes ces rencontres, j'ai commencé à écrire des histoires pour les tout-petits, les enfants, les parents. J'ai le grand plaisir de conter dans les RAM, médiathèques, établissements scolaires, centres de loisirs, maisons de retraite, etc. Poésie, humour, imaginaire, grands frissons font du bien aux petits et aux grands !
En parallèle, j'ai co-animé des groupes de paroles pour parents, enfants et ados, avec une psychologue/médiatrice familiale, via le conte.
J'ai ensuite créé et continue d'animer des ateliers d'écriture créatifs en médiathèques et maisons de retraite.
Parce que les groupes de paroles s'adressent aux personnes qui ont la capacité de trouver les bons mots au bon moment et les ateliers d'écriture à celles qui osent écrire (l'écriture reste une pratique élitiste) et qui ont la motricité pour le faire, j'ai cherché un support qui soit accessible à tous, sans compétence particulière ni motricité fine.
Comme je ne le trouvais pas, je l'ai créé :-)
Ainsi est né le jeu/outil "Des récits et des vies"©
Des récits et des vies© s'inscrit dans un parcours professionnel de plus de 20 ans à la rencontre des tout-petits jusqu'aux personnes âgées, autour de l'expression de soi, des récits de vie, du vivre ensemble et de la créativité.

Caroline Chavelli

Présentation

Contenu de la boîte du jeu :

  • 1 plateau avec une 1 flèche
  • 100 cartes dont 64 cartes avec chacune 1 libellé bleu, rose, vert et jaune et 26 cartes Parentalité avec 1 libellé violet
  • 1 notice

Thématique des couleurs : 

  • Bleu : Récits de vie
  • Rose : Emotions
  • Vert : Valeurs
  • Jaune : Imaginaire



Nombre de joueurs : 4 à 8

 

Durée du jeu : 15 min à 1 h

 

Disposition du jeu

Placez les cartes sur le plateau réparties en 4 piles, 1 pile sur chaque carré de couleur, face logo sur le dessus. Pour une utilisation avec des parents insérez les cartes “Parentalité” dans ces 4 piles, mélangées aux autres cartes

 

But du jeu

Libérer la parole ; Créer du lien ; Trouver des ressources.

Règles du jeu

  1. Un participant donne une pichenette à la flèche.
  2. Il pioche la carte sur le paquet du carré de la couleur pointée par la flèche et lit à voix haute le texte de la carte
  3. Si un parent tire une carte parentalité il lit le texte violet
  4. La personne qui tire la carte s’exprime, les autres écoutent, puis chacun s’exprime en regard du libellé, on peut questionner et commenter.
  5. Quand tout le monde s’est exprimé la carte est placée sous le paquet et le joueur suivant lance la flèche à son tour.
  6. Si un joueur ne veut pas s’exprimer sur un libellé il peut replacer la carte sous la pile et en piocher une autre sans avoir à se justifier.

Conseils pour les professionnels

  • En groupe : 5 à 8 participants avec un animateur
  • En individuel : en entretien
  • Durée du jeu : 15 à 30 minutes en individuel, 1 heure en groupe selon disponibilité
  • Un cadre sera préalablement défini avant de débuter la rencontre autour des valeurs qui animent l’esprit du groupe
  • Selon les publics il peut être utile de trier les cartes au préalable pour écarter celles qui ne seraient pas adaptées aux personnes accueillies
  • Il est recommandé à l’animateur de se familiariser avec les libellés avant sa première utilisation du jeu
  • L’animateur joue ou non avec son public et agit comme encadrant et régulateur des discussions

Recherche & Développement

Cet outil a fait l’objet de plus de 3 ans de Recherche & Développement

Réalisation de prototypes ; Présentation du jeu à de nombreux professionnels du champ médico-social ; Validation des libellés des cartes par Danielle Rapport, psychologue, spécialiste de la bien-traitance ; Nombreux tests en établissements : Ehpad, Mapad, hôpitaux, associations, etc ; Evaluation des tests

fabrication du jeu

Un jeu entièrement fabriqué en France !
Dans un souci de cohérence, le jeu Des Récits et des Vies©, porté par des valeurs humaines, s’inscrit également dans une éthique environnementale.
Le jeu est entièrement fabriqué en France à Castres, dans le Tarn, où est installée l’Association Le Comptoir aux histoires.
Le jeu est imprimé par l’entreprise castraise Couleurs d’Autan.
Les cartons d’expédition sont fabriqués par l’entreprise Barreau Alzabert, située dans l’Aude

La fabrication du jeu est donc réalisée dans une optique de circuits courts qui privilégie :

les compétences locales ; la traçabilité ; un impact minimal d’empreinte carbone

Les valeurs du jeu

Des valeurs sociales, humaines et environnementales.

En 2018, pour la réimpression du jeu, suite au succès du lancement de la 1ère édition en 2017, nous avons souhaité apporter une dimension supplémentaire à notre engagement.

Nous avons donc décidé de confier le conditionnement du jeu à des détenus. Nous avons rencontré plusieurs établissements pénitenciers du Tarn et de Midi-Pyrénées. Suite à ces entretiens, nous avons établi une collaboration avec la Maison d’Arrêt de Carcassonne.

Les détenus ont mis en boite les différents éléments du jeu dans le cadre du travail pénal. Cette prestation s’inscrit dans une politique de réinsertion professionnelle et sociale menée par la direction de cet établissement qui travaille également sur les valeurs promues par le jeu : l’estime de soi, les compétences, la reconnaissance, etc.


Plus d’info sur le site des récits et des vies

Le SAAD : Sevrage Alcool A Domicile

Le SAAD

Sevrage Alcool A Domicile

Le sevrage a d’autant plus de chance de réussir qu’il y a une motivation importante, une échéance précise (obtenir la garde d’un enfant, situation de crise dans le couple, récupérer permis de conduire, se loger, faire un traitement médical, faire une post cure, etc..) et que par le passé on a déjà réussi seul un sevrage. Et n’oubliez pas : c’est avant qu’il faut penser à l’après.


Sevrage ambulatoire


Sevrage à la maison


Déroulement du sevrage


Ordonnances & Prescriptions

Vous pouvez faire un sevrage ambulatoire
(90% des sevrages)

C’est-à-dire à la maison  seul ou avec un accompagnement médical et infirmier quotidien. Le sevrage est simple et court : il ne dure que 7 jours, il est indolore. C’est vous qui décidez de la date de début et vous pouvez l’interrompre quand vous voulez. Pendant ces 7 jours vous pourrez avoir des activités simples mais ni conduire,  ni travailler. La prise de traitement de substitution aux opiacés (méthadone, buprénorphine) n’est pas une contrindication. La consommation de cocaïne  doit être suspendue avant et pendant le sevrage alcool.

Vous ne pouvez pas faire un sevrage à la maison
(10% des cas)

Si votre état de santé est  mauvais, si vous êtes psychologiquement trop instable, très isolé ou en situation de grande précarité ou si vous êtes très dépendant de l’alcool, mais aussi de médicaments (tranquillisants et somnifères) ou stupéfiants, et aussi en cas de grossesse. Dans ces cas le sevrage doit être fait en hospitalisation.

Déroulement du sevrage

SAAD_doc1

Le Médecin

Disponible au téléphone pendant toute
la durée du sevrage.

SAAD_doc2

Prescrit une prise de sang
et fait un examen général

Vous décidez ensemble de la date du début et
des dispositions diverses.

SAAD_doc3

Prescrit une ordonnance
pour la pharmacie

SAAD_doc4

Prescrit l’arrêt de travail

SAAD_doc5

L’infirmier.e

Disponible au téléphone pendant toute
la durée du sevrage.

SAAD_doc6

Surveille

2 fois par jour pendant 3 jours, puis une fois par jour les quatre jours suivants les signes de sevrage (pouls, tension, tremblement, sueurs, vomissement, anxiété, insomnie) et l’effet des médicaments (somnolence, confusion). Surveille l’hydratation.

SAAD_doc7

Délivre

Quotidiennement le nombre de comprimés nécessaire et adapte le traitement selon les consignes ou après appel du médecin.

SAAD_doc8

Procède

A une réévaluation médicale téléphonique systématique le 2ème jour.

Arrêt du sevrage

Le sevrage peut être interrompu à tout moment parce qu’il est mal supporté ou en cas d’urgence (appeler le 15). Attention : la sensibilité à l’alcool a changé et l’effet des médicaments peut durer longtemps, la reprise de boissons alcoolisées doit être progressive et distante de quelques heures de la dernière prise médicamenteuse.

Ordonnances & Prescriptions

Ordonnance prise de sang

NFS, Pq, TP, NA K Cl CA, Créat, Glycémie, TGO, TGP, Ggt, Bilirubinémie.
(+/- Sérologies HB HC VIH )

Ordonnance médicaments

Vit B1 ( cp ou IM) et boisson 1,5 à 2l/j
Valium* (Diazepam)10 mg : selon les patients de 3cp (rarement ) à 5 ou 6 cp le 1° jour diminuer jusqu’à 0 cp en 7 jours
Seresta*( Oxazepam) 10 mg ou Seresta 50 mg (si Pb hépatique) 50 mg de Seresta*= 20mg Valium*

Ordonnance prescription soins infirmiers

– Surveillance signes de sevrage ou de surdosage thérapeutique. – C
– Contrôle quotidien des prises médicamenteuses et de l’hydratation
– Réévaluation médicale téléphonique systématique au 2° jour puis selon évolution

Score de Cushman

outil d’évaluation des signes de sevrage

Le calcul du score de Cushman consiste à additionner les points obtenus par items. 

calcul des points

0

1

2

3

Fréquence cardiaque

<80

80 à 100

100 à 120

>120

PAS 18-30 ans *

<125

126 à 135

136 à 145

>145

Agitation

0

discrète

généralisée mais contrôlable

généralisée non contrôlable

Tremblements

0

mains en extension

membre supérieur

généralisés

Sueurs

0

paumes

paumes et front

généralisées

Troubles sensoriels

0

Phonophobie, Photophobie, Prurit

hallucinations critiquées

hallucinations non critiquées

* PAS ajouter 10 points par tranche d’âge

Résultats / Scores

Score < 5 Sevrage simple : poursuite du traitement dégressif

Score entre 5 et 7
Adaptation du traitement : Augmenter ou ne plus diminuer


Score > 10
Hospitalisation ?


Dans la Médiathèque

Sevrage ambulatoire alcool

Alcool Info Service


SOS Alcool 7 Jour Sur 7

Alcool
Le SAAD : Sevrage Alcool A Domicile

Le SAAD

Sevrage Alcool A Domicile

Le sevrage a d’autant plus de chance de réussir qu’il y a une motivation importante, une échéance précise (obtenir la garde d’un enfant, situation de crise dans le couple, récupérer permis de conduire, se loger, faire un traitement médical, faire une post cure, etc..) et que par le passé on a déjà réussi seul un sevrage. Et n’oubliez pas : c’est avant qu’il faut penser à l’après.


Sevrage ambulatoire


Sevrage à la maison


Déroulement du sevrage


Ordonnances & Prescriptions

Vous pouvez faire un sevrage ambulatoire
(90% des sevrages)

C’est-à-dire à la maison  seul ou avec un accompagnement médical et infirmier quotidien. Le sevrage est simple et court : il ne dure que 7 jours, il est indolore. C’est vous qui décidez de la date de début et vous pouvez l’interrompre quand vous voulez. Pendant ces 7 jours vous pourrez avoir des activités simples mais ni conduire,  ni travailler. La prise de traitement de substitution aux opiacés (méthadone, buprénorphine) n’est pas une contrindication. La consommation de cocaïne  doit être suspendue avant et pendant le sevrage alcool.

Vous ne pouvez pas faire un sevrage à la maison
(10% des cas)

Si votre état de santé est  mauvais, si vous êtes psychologiquement trop instable, très isolé ou en situation de grande précarité ou si vous êtes très dépendant de l’alcool, mais aussi de médicaments (tranquillisants et somnifères) ou stupéfiants, et aussi en cas de grossesse. Dans ces cas le sevrage doit être fait en hospitalisation.

Déroulement du sevrage

SAAD_doc1

Le Médecin

Disponible au téléphone pendant toute
la durée du sevrage.

SAAD_doc2

Prescrit une prise de sang
et fait un examen général

Vous décidez ensemble de la date du début et
des dispositions diverses.

SAAD_doc3

Prescrit une ordonnance
pour la pharmacie

SAAD_doc4

Prescrit l’arrêt de travail

SAAD_doc5

L’infirmier.e

Disponible au téléphone pendant toute
la durée du sevrage.

SAAD_doc6

Surveille

2 fois par jour pendant 3 jours, puis une fois par jour les quatre jours suivants les signes de sevrage (pouls, tension, tremblement, sueurs, vomissement, anxiété, insomnie) et l’effet des médicaments (somnolence, confusion). Surveille l’hydratation.

SAAD_doc7

Délivre

Quotidiennement le nombre de comprimés nécessaire et adapte le traitement selon les consignes ou après appel du médecin.

SAAD_doc8

Procède

A une réévaluation médicale téléphonique systématique le 2ème jour.

Arrêt du sevrage

Le sevrage peut être interrompu à tout moment parce qu’il est mal supporté ou en cas d’urgence (appeler le 15). Attention : la sensibilité à l’alcool a changé et l’effet des médicaments peut durer longtemps, la reprise de boissons alcoolisées doit être progressive et distante de quelques heures de la dernière prise médicamenteuse.

Ordonnances & Prescriptions

Ordonnance prise de sang

NFS, Pq, TP, NA K Cl CA, Créat, Glycémie, TGO, TGP, Ggt, Bilirubinémie.
(+/- Sérologies HB HC VIH )

Ordonnance médicaments

Vit B1 ( cp ou IM) et boisson 1,5 à 2l/j
Valium* (Diazepam)10 mg : selon les patients de 3cp (rarement ) à 5 ou 6 cp le 1° jour diminuer jusqu’à 0 cp en 7 jours
Seresta*( Oxazepam) 10 mg ou Seresta 50 mg (si Pb hépatique) 50 mg de Seresta*= 20mg Valium*

Ordonnance prescription soins infirmiers

– Surveillance signes de sevrage ou de surdosage thérapeutique. – C
– Contrôle quotidien des prises médicamenteuses et de l’hydratation
– Réévaluation médicale téléphonique systématique au 2° jour puis selon évolution

Score de Cushman

outil d’évaluation des signes de sevrage

Le calcul du score de Cushman consiste à additionner les points obtenus par items. 

calcul des points

0

1

2

3

Fréquence cardiaque

<80

80 à 100

100 à 120

>120

PAS 18-30 ans *

<125

126 à 135

136 à 145

>145

Agitation

0

discrète

généralisée mais contrôlable

généralisée non contrôlable

Tremblements

0

mains en extension

membre supérieur

généralisés

Sueurs

0

paumes

paumes et front

généralisées

Troubles sensoriels

0

Phonophobie, Photophobie, Prurit

hallucinations critiquées

hallucinations non critiquées

* PAS ajouter 10 points par tranche d’âge

Résultats / Scores

Score < 5 Sevrage simple : poursuite du traitement dégressif

Score entre 5 et 7
Adaptation du traitement : Augmenter ou ne plus diminuer


Score > 10
Hospitalisation ?


Dans la Médiathèque

Sevrage ambulatoire alcool

Alcool Info Service


SOS Alcool 7 Jour Sur 7

Le SAVA : Sevrage Alcool Volontaire Accompagné

Le SAVA

Sevrage Alcool Volontaire Accompagné

Toutes les personnes qui ont un problème avec l’alcool ont fait, à un moment ou à un autre, l’expérience du sevrage. Parfois médicalisé mais le plus souvent spontané, rude et solitaire…

En dehors des situations ou une hospitalisation s’impose, le SAVA qui est un sevrage volontaire ambulatoire dans une structure de soin peut être initié très rapidement.

 

A la levée du confinement les structures de soins ambulatoires se sont ré ouvertes mais les files d’attente dans les services résidentiels, cures et post cures, n’ont été résorbées que bien plus tard. Certains patients sont restés longtemps en « stand-by ». Ils ont dû fréquenter assidument le CSAPA pour organiser leur admission. Pendant cette période on a observé une amélioration inattendue, spontanée de leur rapport à l’alcool, et tant qu’à faire, certains ont arrêté de boire.


Dr.B
Médecin

7 jours sans boire…

Cette observation est à l’origine du SAVA qui est un sevrage volontaire ambulatoire dans une structure de soin.

Le SAVA peut être initié très rapidement

En dehors des situations ou une hospitalisation s’impose, le SAVA peut être initié très rapidement.

  • Le patient se rend tous les jours pendant sept jours dans la structure de soin ou il effectue son sevrage.
    Il reconduit donc sa décision tous les jours. Pendant ces sept jours il met sa motivation à l’épreuve. Il peut arrêter quand il veut.
  • Le sevrage est simple et court : il ne dure que 7 jours, il est indolore et sécurisé par la surveillance médicale quotidienne et la délivrance contrôlée des benzodiazépines (qui ne sont pas prescrites ici pour leur effet anxiolytique) agissent comme l’alcool sur le système GABA, elles jouent le rôle de Médicament de Substitution à l’Alcool (MSA) pour éviter le syndrome de sevrage.


doc-coup-pouce

Le sevrage « coup de pouce » : s‘il n’y a pas de dépendance physique l’Atarax*, le Baclofène*, l’Euphytose* peuvent suffire.

La prise de traitement de substitution aux opiacés (méthadone, buprénorphine) n’est pas une contrindication au sevrage. La consommation de cocaïne doit être suspendue avant et pendant le sevrage alcool. (« On pourra commencer le sevrage alcool dès que vous serez négatif pour la cocaïne »). Sevrage mixte. Le cannabis n’est pas rédhibitoire, le CBD peut avoir de l’intérêt.

Dans le SAVA, c’est le patient qui est à la manœuvre c’est pourquoi en dehors des contrindications médicales habituelles il n’y a, à priori, aucune raison de s’opposer à sa demande. Ce sevrage convient mieux à ceux qui ont besoin d’être actifs, qui ne veulent pas que le sevrage se déroule à la maison, au foyer, ou qui sont sans domicile. Même les patients dans une grande précarité et sans domicile peuvent bénéficier d’un sevrage accompagné.

Pendant cette période le patient peut faire le point sur sa santé, consulter d’autres professionnels de la structure (éducateur, psychologue, AS, thérapeute familial, participer à des groupes de soutien. Ces prises de contacts sont importantes pour la continuité des soins. En effet les patients sont souvent surpris par la facilité et la rapidité du sevrage. De fait le sevrage est dédramatisé, relativisé et il est désormais à leur portée. Pour autant tout n’est pas réglé mais les conditions sont réunies pour aborder les problèmes de fond et l’équipe est là qui a accompagné depuis le début le parcours du patient.

Le SAVA est un moment spécifique de la prise en charge qui « n’engage à rien » sinon vis-à-vis de soi-même, mais s’ouvre et s’intègre aux autres propositions de soin.
A la fin du sevrage la reprise d’alcool peut être rapide, le sevrage n’aura été qu’un intermède. Dans les autres cas une période d’abstinence plus ou moins longue est nécessaire avant d’envisager la réintroduction de l’alcool et un autre « modus bibendi * »

SAVA Le protocole

Prescriptions médicales

Ordonnance prise de sang

(facultatif)

Ordonnance médicaments

Valium* (Diazépam) 5 ou 10 mg, selon l’importance de la dépendance physique de 3 cp à 5 cp ou 6 le 1° jour.
Puis posologie dégressive jusqu’à 0 cp, en 7 jours…si possible. Si Pb hépatique préférer le Seresta*(Oxazépam) 10 mg ou 50 mg.

50 mg de Seresta*= 20mg Valium* (la durée de vie du Seresta* plus courte).

Déroulement du sevrage

Délivrance du traitement par un tiers (professionnel de santé du centre de soin, pharmacien, famille) ou confié au patient.

S’il y a des signes de manque importants (sueur tremblement agitation) il faut augmenter le traitement, s’il y a une sédation trop importante il faut le diminuer : Score de Cushman

Le traitement est adaptable par le patient par exemple : Diazépam 1cp matin midi et soir et selon l’état ½ cp matin midi et soir en plus ou en moins.

Score de Cushman : outil d’évaluation des signes de sevrage

Le calcul du score de Cushman consiste à additionner les points obtenus par items. 

calcul des points

0

1

2

3

Fréquence cardiaque

<80

80 à 100

100 à 120

>120

PAS 18-30 ans *

<125

126 à 135

136 à 145

>145

Agitation

0

discrète

généralisée mais contrôlable

généralisée non contrôlable

Tremblements

0

mains en extension

membre supérieur

généralisés

Sueurs

0

paumes

paumes et front

généralisées

Troubles sensoriels

0

Phonophobie, Photophobie, Prurit

hallucinations critiquées

hallucinations non critiquées

*PAS ajouter 10 points par tranche d’âge après 50 ans

Résultats / Scores

Score < 5 Sevrage simple : poursuite du traitement dégressif

Score entre 5 et 7
Adaptation du traitement : Augmenter ou ne plus diminuer


Score > 10
Hospitalisation ?


Arrêt d’un sevrage en cours

Attention !

La reprise de boissons alcoolisée doit être progressive et distante de quelques heures de la dernière prise médicamenteuse dont l’élimination peut durer longtemps. Ne mélangez jamais médicaments et alcool même en petite quantité.

Dans la Médiathèque

Sevrage ambulatoire alcool

Alcool Info Service


SOS Alcool 7 Jour Sur 7

Alcool
Le SAVA : Sevrage Alcool Volontaire Accompagné

Le SAVA

Sevrage Alcool Volontaire Accompagné

Toutes les personnes qui ont un problème avec l’alcool ont fait, à un moment ou à un autre, l’expérience du sevrage. Parfois médicalisé mais le plus souvent spontané, rude et solitaire…

En dehors des situations ou une hospitalisation s’impose, le SAVA qui est un sevrage volontaire ambulatoire dans une structure de soin peut être initié très rapidement.

 

A la levée du confinement les structures de soins ambulatoires se sont ré ouvertes mais les files d’attente dans les services résidentiels, cures et post cures, n’ont été résorbées que bien plus tard. Certains patients sont restés longtemps en « stand-by ». Ils ont dû fréquenter assidument le CSAPA pour organiser leur admission. Pendant cette période on a observé une amélioration inattendue, spontanée de leur rapport à l’alcool, et tant qu’à faire, certains ont arrêté de boire.


Dr.B
Médecin

7 jours sans boire…

Cette observation est à l’origine du SAVA qui est un sevrage volontaire ambulatoire dans une structure de soin.

Le SAVA peut être initié très rapidement

En dehors des situations ou une hospitalisation s’impose, le SAVA peut être initié très rapidement.

  • Le patient se rend tous les jours pendant sept jours dans la structure de soin ou il effectue son sevrage.
    Il reconduit donc sa décision tous les jours. Pendant ces sept jours il met sa motivation à l’épreuve. Il peut arrêter quand il veut.
  • Le sevrage est simple et court : il ne dure que 7 jours, il est indolore et sécurisé par la surveillance médicale quotidienne et la délivrance contrôlée des benzodiazépines (qui ne sont pas prescrites ici pour leur effet anxiolytique) agissent comme l’alcool sur le système GABA, elles jouent le rôle de Médicament de Substitution à l’Alcool (MSA) pour éviter le syndrome de sevrage.


doc-coup-pouce

Le sevrage « coup de pouce » : s‘il n’y a pas de dépendance physique l’Atarax*, le Baclofène*, l’Euphytose* peuvent suffire.

La prise de traitement de substitution aux opiacés (méthadone, buprénorphine) n’est pas une contrindication au sevrage. La consommation de cocaïne doit être suspendue avant et pendant le sevrage alcool. (« On pourra commencer le sevrage alcool dès que vous serez négatif pour la cocaïne »). Sevrage mixte. Le cannabis n’est pas rédhibitoire, le CBD peut avoir de l’intérêt.

Dans le SAVA, c’est le patient qui est à la manœuvre c’est pourquoi en dehors des contrindications médicales habituelles il n’y a, à priori, aucune raison de s’opposer à sa demande. Ce sevrage convient mieux à ceux qui ont besoin d’être actifs, qui ne veulent pas que le sevrage se déroule à la maison, au foyer, ou qui sont sans domicile. Même les patients dans une grande précarité et sans domicile peuvent bénéficier d’un sevrage accompagné.

Pendant cette période le patient peut faire le point sur sa santé, consulter d’autres professionnels de la structure (éducateur, psychologue, AS, thérapeute familial, participer à des groupes de soutien. Ces prises de contacts sont importantes pour la continuité des soins. En effet les patients sont souvent surpris par la facilité et la rapidité du sevrage. De fait le sevrage est dédramatisé, relativisé et il est désormais à leur portée. Pour autant tout n’est pas réglé mais les conditions sont réunies pour aborder les problèmes de fond et l’équipe est là qui a accompagné depuis le début le parcours du patient.

Le SAVA est un moment spécifique de la prise en charge qui « n’engage à rien » sinon vis-à-vis de soi-même, mais s’ouvre et s’intègre aux autres propositions de soin.
A la fin du sevrage la reprise d’alcool peut être rapide, le sevrage n’aura été qu’un intermède. Dans les autres cas une période d’abstinence plus ou moins longue est nécessaire avant d’envisager la réintroduction de l’alcool et un autre « modus bibendi * »

SAVA Le protocole

Prescriptions médicales

Ordonnance prise de sang

(facultatif)

Ordonnance médicaments

Valium* (Diazépam) 5 ou 10 mg, selon l’importance de la dépendance physique de 3 cp à 5 cp ou 6 le 1° jour.
Puis posologie dégressive jusqu’à 0 cp, en 7 jours…si possible. Si Pb hépatique préférer le Seresta*(Oxazépam) 10 mg ou 50 mg.

50 mg de Seresta*= 20mg Valium* (la durée de vie du Seresta* plus courte).

Déroulement du sevrage

Délivrance du traitement par un tiers (professionnel de santé du centre de soin, pharmacien, famille) ou confié au patient.

S’il y a des signes de manque importants (sueur tremblement agitation) il faut augmenter le traitement, s’il y a une sédation trop importante il faut le diminuer : Score de Cushman

Le traitement est adaptable par le patient par exemple : Diazépam 1cp matin midi et soir et selon l’état ½ cp matin midi et soir en plus ou en moins.

Score de Cushman : outil d’évaluation des signes de sevrage

Le calcul du score de Cushman consiste à additionner les points obtenus par items. 

calcul des points

0

1

2

3

Fréquence cardiaque

<80

80 à 100

100 à 120

>120

PAS 18-30 ans *

<125

126 à 135

136 à 145

>145

Agitation

0

discrète

généralisée mais contrôlable

généralisée non contrôlable

Tremblements

0

mains en extension

membre supérieur

généralisés

Sueurs

0

paumes

paumes et front

généralisées

Troubles sensoriels

0

Phonophobie, Photophobie, Prurit

hallucinations critiquées

hallucinations non critiquées

*PAS ajouter 10 points par tranche d’âge après 50 ans

Résultats / Scores

Score < 5 Sevrage simple : poursuite du traitement dégressif

Score entre 5 et 7
Adaptation du traitement : Augmenter ou ne plus diminuer


Score > 10
Hospitalisation ?


Arrêt d’un sevrage en cours

Attention !

La reprise de boissons alcoolisée doit être progressive et distante de quelques heures de la dernière prise médicamenteuse dont l’élimination peut durer longtemps. Ne mélangez jamais médicaments et alcool même en petite quantité.

Dans la Médiathèque

Sevrage ambulatoire alcool

Alcool Info Service


SOS Alcool 7 Jour Sur 7

Appel à projets 2022 : « Mobilisation des jeunes, pour les jeunes »

L’appel à projets “mobilisation des jeunes, pour les jeunes”

Dans la continuité de 2021, et toujours en réponse aux effets de la crise sanitaire, économique et sociale liée à la Covid 19, cet appel à projets, portés par les CPAM sur la base d’un cahier des charges national, vise le financement de projets de prévention primaire de renforcement des facteurs protecteurs à destination des jeunes, en termes de conduites addictives en lien avec des problématiques de santé mentale, mobilisant autant que possible les jeunes eux-mêmes dans la mise en place des actions. Les caisses d’assurance maladie ont jusqu’au 22 juillet pour remonter les projets qu’elles auront analysés, en association étroite avec l’ARS pour éviter toute redondance avec les projets que l’on soutient par ailleurs. Il a été convenu une validation consensuelle CPAM, DCGDR et ARS.

DESCRIPTIF DE L’APPEL A PROJETS

Objet : dans la continuité de 2021, cet appel à projets vise le financement de projets de prévention primaire de renforcement des facteurs protecteurs à destination des jeunes, en termes de conduites addictives en lien avec des problématiques de santé mentale, mobilisant autant que possible les jeunes eux-mêmes dans la mise en place des actions
Public cible : jeunes (16-30 ans) en situation sociale défavorisée ou de vulnérabilité.

CADRE GENERAL

En cohérence avec la Stratégie Jeunes de l’Assurance maladie, cet appel à projets repose sur une approche de promotion de la santé, en se focalisant sur les déterminants de la consommation de substances psychoactives et des usages problématiques des écrans, jeux vidéo, jeux d’argent et de hasard, en lien avec la santé mentale des jeunes, afin de déployer des actions de renforcement des facteurs protecteurs sur lesquels il est possible d’agir.
Les projets permettant de mobiliser les jeunes eux-mêmes dans la mise en place d’actions collectives et dans une logique d’ « aller vers », ainsi que dans leur milieu, sont particulièrement attendus.
Les acteurs sont nombreux à mener des actions de proximité sur la thématique des addictions pour les jeunes et aussi en lien avec des problématiques de santé mentale. Aussi, le présent AAP n’a pas pour objet de venir en redondance des actions déjà mises en oeuvre par les ARS, l’Education nationale ou les collectivités territoriales, mais en complémentarité ou en soutien à des besoins d’actions non couverts à ce jour dans les différents territoires. Les projets devront répondre à des besoins identifiés en lien avec les partenaires locaux et les priorités retenues sur les territoires. Pour ce faire, ils devront se déployer en association étroite avec les ARS, les préfectures et les collectivités territoriales, notamment via les Contrats locaux de santé, les Conseils locaux en santé mentale, les projets des cités éducatives, etc.
Les porteurs de projets doivent être à but non lucratif et n’avoir aucun lien avec l’industrie du tabac (article 5.3 de la CCLAT), les opérateurs des filières d’offre d’alcool ou de cannabis, l’industrie des jeux-vidéo ou l’industrie des jeux d’argent et de hasard.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les actions de proximité retenues devront contribuer à répondre à l’un ou plusieurs des objectifs spécifiques ci-après :
1. Valoriser les initiatives des jeunes en s’appuyant sur leurs atouts, leur capacité à construire eux-mêmes des réponses dans la lutte contre les addictions.
2. Promouvoir des comportements favorables à la santé notamment par des actions collectives conduites par les jeunes eux-mêmes (particulièrement par des actions de pairs à pairs) et dans leur milieu.
3. Renforcer l’environnement protecteur des jeunes par l’outillage/soutien des professionnels et la sensibilisation des parents.
4. Améliorer l’information et la compréhension des jeunes sur les risques des consommations/usages et les bénéfices liés à leur arrêt ou leur réduction.
Accompagnement à la vie festive (optionnel)
En fonction des besoins non couverts sur le territoire identifiés par les acteurs locaux, notamment par l’ensemble des partenaires intervenants auprès des apprentis, lycéens et étudiants, cet appel à projets peut financer en complément et si nécessaire, des projets de renforcement de l’environnement protecteur accompagnant la vie festive, par exemple les activités sportives et extrascolaires, l’organisation de moments de convivialité, la journée d’intégration à l’université etc.
Ce n’est qu’à la condition de déposer un projet répondant aux objectifs opérationnels sus-cités de ce cahier des charges, qu’il sera possible de proposer une ou plusieurs actions d’accompagnement à la vie festive.

cahier des charges


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Appel à projets 2022 : « Mobilisation des jeunes, pour les jeunes »

L’appel à projets “mobilisation des jeunes, pour les jeunes”

Dans la continuité de 2021, et toujours en réponse aux effets de la crise sanitaire, économique et sociale liée à la Covid 19, cet appel à projets, portés par les CPAM sur la base d’un cahier des charges national, vise le financement de projets de prévention primaire de renforcement des facteurs protecteurs à destination des jeunes, en termes de conduites addictives en lien avec des problématiques de santé mentale, mobilisant autant que possible les jeunes eux-mêmes dans la mise en place des actions. Les caisses d’assurance maladie ont jusqu’au 22 juillet pour remonter les projets qu’elles auront analysés, en association étroite avec l’ARS pour éviter toute redondance avec les projets que l’on soutient par ailleurs. Il a été convenu une validation consensuelle CPAM, DCGDR et ARS.

DESCRIPTIF DE L’APPEL A PROJETS

Objet : dans la continuité de 2021, cet appel à projets vise le financement de projets de prévention primaire de renforcement des facteurs protecteurs à destination des jeunes, en termes de conduites addictives en lien avec des problématiques de santé mentale, mobilisant autant que possible les jeunes eux-mêmes dans la mise en place des actions
Public cible : jeunes (16-30 ans) en situation sociale défavorisée ou de vulnérabilité.

CADRE GENERAL

En cohérence avec la Stratégie Jeunes de l’Assurance maladie, cet appel à projets repose sur une approche de promotion de la santé, en se focalisant sur les déterminants de la consommation de substances psychoactives et des usages problématiques des écrans, jeux vidéo, jeux d’argent et de hasard, en lien avec la santé mentale des jeunes, afin de déployer des actions de renforcement des facteurs protecteurs sur lesquels il est possible d’agir.
Les projets permettant de mobiliser les jeunes eux-mêmes dans la mise en place d’actions collectives et dans une logique d’ « aller vers », ainsi que dans leur milieu, sont particulièrement attendus.
Les acteurs sont nombreux à mener des actions de proximité sur la thématique des addictions pour les jeunes et aussi en lien avec des problématiques de santé mentale. Aussi, le présent AAP n’a pas pour objet de venir en redondance des actions déjà mises en oeuvre par les ARS, l’Education nationale ou les collectivités territoriales, mais en complémentarité ou en soutien à des besoins d’actions non couverts à ce jour dans les différents territoires. Les projets devront répondre à des besoins identifiés en lien avec les partenaires locaux et les priorités retenues sur les territoires. Pour ce faire, ils devront se déployer en association étroite avec les ARS, les préfectures et les collectivités territoriales, notamment via les Contrats locaux de santé, les Conseils locaux en santé mentale, les projets des cités éducatives, etc.
Les porteurs de projets doivent être à but non lucratif et n’avoir aucun lien avec l’industrie du tabac (article 5.3 de la CCLAT), les opérateurs des filières d’offre d’alcool ou de cannabis, l’industrie des jeux-vidéo ou l’industrie des jeux d’argent et de hasard.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les actions de proximité retenues devront contribuer à répondre à l’un ou plusieurs des objectifs spécifiques ci-après :
1. Valoriser les initiatives des jeunes en s’appuyant sur leurs atouts, leur capacité à construire eux-mêmes des réponses dans la lutte contre les addictions.
2. Promouvoir des comportements favorables à la santé notamment par des actions collectives conduites par les jeunes eux-mêmes (particulièrement par des actions de pairs à pairs) et dans leur milieu.
3. Renforcer l’environnement protecteur des jeunes par l’outillage/soutien des professionnels et la sensibilisation des parents.
4. Améliorer l’information et la compréhension des jeunes sur les risques des consommations/usages et les bénéfices liés à leur arrêt ou leur réduction.
Accompagnement à la vie festive (optionnel)
En fonction des besoins non couverts sur le territoire identifiés par les acteurs locaux, notamment par l’ensemble des partenaires intervenants auprès des apprentis, lycéens et étudiants, cet appel à projets peut financer en complément et si nécessaire, des projets de renforcement de l’environnement protecteur accompagnant la vie festive, par exemple les activités sportives et extrascolaires, l’organisation de moments de convivialité, la journée d’intégration à l’université etc.
Ce n’est qu’à la condition de déposer un projet répondant aux objectifs opérationnels sus-cités de ce cahier des charges, qu’il sera possible de proposer une ou plusieurs actions d’accompagnement à la vie festive.

cahier des charges


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Appel à projets 2022 : « Mobilisation de la société civile »

“Mobilisation de la société civile” contre les addictions : Appel à projets 2022

Dans le cadre du fonds de lutte contre les addictions, un appel à projets est lancé pour soutenir des projets de prévention et de réduction des risques des consommations de substances psychoactives et des usages problématiques d’écrans, jeux vidéo, jeux d’argent et de hasard portées par des acteurs de la société civileIl est ouvert jusqu’au 07 septembre 2022.

Objectif de l’appel à projets

Les projets retenus devront être d’envergure nationale et répondre à l’une des priorités ci-après :

1. Violences et substances psychoactives, avec 3 sous-thématiques :

  • consommations de substances psychoactives et violences intrafamiliales ;
  • consommations de substances psychoactives et violences sexistes ou sexuelles, notamment en contexte festif ;
  • consommations de substances psychoactives consécutives à un psychotraumatisme.

2. Accompagnement au changement d’habitudes de vie – intégrant l’accompagnement au sevrage ou à la réduction des risques – pour les personnes atteintes de maladies chroniques non transmissibles (maladies cardio-neurovasculaires et diabète, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), insuffisance rénale chronique, cancers…) et ayant une problématique de consommation de substance psychoactive.

3. Mise en œuvre d’actions de prévention des usages problématiques de jeux d’argent et de hasard chez les jeunes, notamment les paris sportifs.

4. Mise en œuvre d’actions en faveur de la sensibilisation et de l’information sur les risques liés à l’usage de cocaïne, de l’amélioration des conditions de repérage des consommations à risque, d’orientation et de prise en charge des usagers de cocaïne.

5. Production et diffusion de formations en ligne gratuites pour la prévention et/ou la prise en charge des addictions à destination des professionnels de santé.

Qui peut répondre ?

Cet appel à projets s’adresse aux associations ou groupements d’associations œuvrant dans les champs des conduites addictives, de la promotion de la santé, de la lutte contre la précarité…

Pour être retenus, les porteurs de projets doivent nécessairement être à but non lucratif et n’avoir aucun lien avec l’industrie de production du tabac (article 5.3 de la convention cadre pour la lutte anti-tabac (CCLAT), de l’alcool, du cannabis, des jeux d’argent et de hasard et des jeux vidéo.

Comment participer ?

Les dossiers (dossier de candidature et formulaire Cerfa de demande de subvention) doivent être adressés à la Caisse nationale de l’Assurance Maladie au plus tard le 07 septembre 2022 minuit.

Les projets seront sélectionnés dans la dernière quinzaine de septembre et les résultats annoncés fin octobre 2022.

Toutes les informations pratiques sont disponibles dans le cahier des charges de l’appel à projets 2022 « Mobilisation de la société civile » (PDF).

Fonds de lutte contre les addictions – AAP Mob SC 2022 – cahier des chargesFonds de lutte contre les addictions – AAP Mob SC 2022 – dossier de candidatureFonds de lutte contre les addictions – AAP Mob SC 2022 – formulaire Cerfa

Plus d’infos

Toutes les informations sont disponibles sur le site de la CNAM .

assurance-maladie-logo_9311

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Appel à projets 2022 : « Mobilisation de la société civile »

“Mobilisation de la société civile” contre les addictions : Appel à projets 2022

Dans le cadre du fonds de lutte contre les addictions, un appel à projets est lancé pour soutenir des projets de prévention et de réduction des risques des consommations de substances psychoactives et des usages problématiques d’écrans, jeux vidéo, jeux d’argent et de hasard portées par des acteurs de la société civileIl est ouvert jusqu’au 07 septembre 2022.

Objectif de l’appel à projets

Les projets retenus devront être d’envergure nationale et répondre à l’une des priorités ci-après :

1. Violences et substances psychoactives, avec 3 sous-thématiques :

  • consommations de substances psychoactives et violences intrafamiliales ;
  • consommations de substances psychoactives et violences sexistes ou sexuelles, notamment en contexte festif ;
  • consommations de substances psychoactives consécutives à un psychotraumatisme.

2. Accompagnement au changement d’habitudes de vie – intégrant l’accompagnement au sevrage ou à la réduction des risques – pour les personnes atteintes de maladies chroniques non transmissibles (maladies cardio-neurovasculaires et diabète, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), insuffisance rénale chronique, cancers…) et ayant une problématique de consommation de substance psychoactive.

3. Mise en œuvre d’actions de prévention des usages problématiques de jeux d’argent et de hasard chez les jeunes, notamment les paris sportifs.

4. Mise en œuvre d’actions en faveur de la sensibilisation et de l’information sur les risques liés à l’usage de cocaïne, de l’amélioration des conditions de repérage des consommations à risque, d’orientation et de prise en charge des usagers de cocaïne.

5. Production et diffusion de formations en ligne gratuites pour la prévention et/ou la prise en charge des addictions à destination des professionnels de santé.

Qui peut répondre ?

Cet appel à projets s’adresse aux associations ou groupements d’associations œuvrant dans les champs des conduites addictives, de la promotion de la santé, de la lutte contre la précarité…

Pour être retenus, les porteurs de projets doivent nécessairement être à but non lucratif et n’avoir aucun lien avec l’industrie de production du tabac (article 5.3 de la convention cadre pour la lutte anti-tabac (CCLAT), de l’alcool, du cannabis, des jeux d’argent et de hasard et des jeux vidéo.

Comment participer ?

Les dossiers (dossier de candidature et formulaire Cerfa de demande de subvention) doivent être adressés à la Caisse nationale de l’Assurance Maladie au plus tard le 07 septembre 2022 minuit.

Les projets seront sélectionnés dans la dernière quinzaine de septembre et les résultats annoncés fin octobre 2022.

Toutes les informations pratiques sont disponibles dans le cahier des charges de l’appel à projets 2022 « Mobilisation de la société civile » (PDF).

Fonds de lutte contre les addictions – AAP Mob SC 2022 – cahier des chargesFonds de lutte contre les addictions – AAP Mob SC 2022 – dossier de candidatureFonds de lutte contre les addictions – AAP Mob SC 2022 – formulaire Cerfa

Plus d’infos

Toutes les informations sont disponibles sur le site de la CNAM .

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Programme Buprénorphine à Seuil très Adapté

Information Addiction :
Programme Buprénorphine à Seuil très Adapté

CSAPA Clémence Isaure et CAARUD Intermède

Le Programme Méthadone à Seuil très Adapté, antenne du CSAPA Clémence Isaure adossé au CAARUD Intermède va progressivement permettre l’accès à la Buprénorphine avec l’objectif de développer un véritable Programme Buprénorphine à Seuil très Adapté. La première étape consistera en la possibilité d’un dépannage ou d’un relais temporaire de Buprénorphine en délivrance quotidienne pour des usagers déjà stabilisés par Buprénorphine qui se retrouvent en rupture de traitement.

L’objectif est d’accueillir et offrir une solution à ces personnes en rupture de Buprénorphine habituellement prescrite et dans l’impossibilité de s’en procurer autrement que de façon illégale.

Les raisons peuvent être multiples :

  • Changement de ville récent et ordonnance récente (en cours de validité ou dont l’échéance date de moins de 3 jours) dans l’impossibilité de renouveler une prescription dans un délai raisonnable (ex : attente de RDV chez un médecin de ville ou un CSAPA)
  • Consommation abusive ou perte du traitement mais possibilité d’attester d’une ordonnance en cours de validité
  • Rupture de prise en charge par l’assurance maladie et impossibilité de se faire délivrer en ville (fin de droits à une couverture de base et/ou complémentaire)
  • Professionnel prescripteur inaccessible temporairement pour le renouvellement (congés, pas de RDV dans un délai court) mais possibilité d’attester d’une ordonnance récente (dont l’échéance date de moins de 3 jours)

L’équipe présente au P.M.S.A. veillera à obtenir l’ensemble des informations nécessaires à une prise de décision rapide (auprès de la pharmacie, du médecin prescripteur, du centre de soins…) et effectuera un test urinaire pour s’assurer de la continuité de prise du traitement afin d’assurer une délivrance dans les meilleures conditions de sécurité.

Dans le cas d’une rupture récente de délivrance continue et régulière (attestée par un appel à la pharmacie désignée sur l’ordonnance) et de la présence d’une ordonnance en cours de validité ou dont l’échéance date de moins de 3 jours, après éventuel accord du médecin prescripteur initial, la poursuite du traitement de substitution au dosage habituel sera possible.

Le programme proposera l’accès à 3 formes différentes de Buprénorphine Haut Dosage : Buprénorphine générique, SUBUTEX® et OROBUPRE®.

Dans tous les cas, la délivrance se fera de manière quotidienne et l’accueil est destiné à rester temporaire dans la cadre du dépannage. Une solution de relais devra être envisagée dans les meilleur délais afin que les usagers soient orientés vers les dispositifs de soins partenaires.

Aucune prescription ne sera réalisée au PMSA.

Cette offre ne concernera pas un cadrage de soins pour des usagers ne respectant pas le cadre habituel des soins au sein de la structure responsable du parcours. Les étapes suivantes ont pour objectif de proposer la Buprénorphine comme médicament et outil de réduction des risques et sera donc destinée à un plus grand nombre d’usagers.

Ce travail d’élaboration de ce futur programme s’est construit en équipe au cours de plusieurs réunions de travail depuis une année, de rencontres et d’échanges avec les partenaires locaux  (CSAPA, équipes éducatives, médecine de ville, pharmacies, 2PAO…), des échanges avec les autres programmes méthadone à seuil d’accès adapté (Paris, Marseille, Perpignan, Montpellier …) et d’échanges avec les usagers rencontrés au CAARUD.

 

Plus d’informations : www.clemence-isaure.org 

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Programme Buprénorphine à Seuil très Adapté

Information Addiction :
Programme Buprénorphine à Seuil très Adapté

CSAPA Clémence Isaure et CAARUD Intermède

Le Programme Méthadone à Seuil très Adapté, antenne du CSAPA Clémence Isaure adossé au CAARUD Intermède va progressivement permettre l’accès à la Buprénorphine avec l’objectif de développer un véritable Programme Buprénorphine à Seuil très Adapté. La première étape consistera en la possibilité d’un dépannage ou d’un relais temporaire de Buprénorphine en délivrance quotidienne pour des usagers déjà stabilisés par Buprénorphine qui se retrouvent en rupture de traitement.

L’objectif est d’accueillir et offrir une solution à ces personnes en rupture de Buprénorphine habituellement prescrite et dans l’impossibilité de s’en procurer autrement que de façon illégale.

Les raisons peuvent être multiples :

  • Changement de ville récent et ordonnance récente (en cours de validité ou dont l’échéance date de moins de 3 jours) dans l’impossibilité de renouveler une prescription dans un délai raisonnable (ex : attente de RDV chez un médecin de ville ou un CSAPA)
  • Consommation abusive ou perte du traitement mais possibilité d’attester d’une ordonnance en cours de validité
  • Rupture de prise en charge par l’assurance maladie et impossibilité de se faire délivrer en ville (fin de droits à une couverture de base et/ou complémentaire)
  • Professionnel prescripteur inaccessible temporairement pour le renouvellement (congés, pas de RDV dans un délai court) mais possibilité d’attester d’une ordonnance récente (dont l’échéance date de moins de 3 jours)

L’équipe présente au P.M.S.A. veillera à obtenir l’ensemble des informations nécessaires à une prise de décision rapide (auprès de la pharmacie, du médecin prescripteur, du centre de soins…) et effectuera un test urinaire pour s’assurer de la continuité de prise du traitement afin d’assurer une délivrance dans les meilleures conditions de sécurité.

Dans le cas d’une rupture récente de délivrance continue et régulière (attestée par un appel à la pharmacie désignée sur l’ordonnance) et de la présence d’une ordonnance en cours de validité ou dont l’échéance date de moins de 3 jours, après éventuel accord du médecin prescripteur initial, la poursuite du traitement de substitution au dosage habituel sera possible.

Le programme proposera l’accès à 3 formes différentes de Buprénorphine Haut Dosage : Buprénorphine générique, SUBUTEX® et OROBUPRE®.

Dans tous les cas, la délivrance se fera de manière quotidienne et l’accueil est destiné à rester temporaire dans la cadre du dépannage. Une solution de relais devra être envisagée dans les meilleur délais afin que les usagers soient orientés vers les dispositifs de soins partenaires.

Aucune prescription ne sera réalisée au PMSA.

Cette offre ne concernera pas un cadrage de soins pour des usagers ne respectant pas le cadre habituel des soins au sein de la structure responsable du parcours. Les étapes suivantes ont pour objectif de proposer la Buprénorphine comme médicament et outil de réduction des risques et sera donc destinée à un plus grand nombre d’usagers.

Ce travail d’élaboration de ce futur programme s’est construit en équipe au cours de plusieurs réunions de travail depuis une année, de rencontres et d’échanges avec les partenaires locaux  (CSAPA, équipes éducatives, médecine de ville, pharmacies, 2PAO…), des échanges avec les autres programmes méthadone à seuil d’accès adapté (Paris, Marseille, Perpignan, Montpellier …) et d’échanges avec les usagers rencontrés au CAARUD.

 

Plus d’informations : www.clemence-isaure.org 

Intérêt d’une diffusion large de NALOXONE

Information du réseau français d'addictovigilance Décembre 2021

Actualités
Intérêt d’une diffusion large de NALOXONE

Information du réseau français d'addictovigilance Décembre 2021

Chapitre 4 : Arrêter seul ou être accompagné par un professionnel ?

Arrêter seul ou être accompagné par un professionnel ?

Arrêter de fumer seul

On l’entend souvent : ce qui compte dans l’arrêt du tabac, c’est la volonté. Il est vrai que la plupart des fumeurs arrêtent sans l’aide de professionnels de santé, en diminuant progressivement le nombre de cigarettes fumées par jour ou d’un coup. Au besoin, ils utilisent des traitements de substituts nicotiniques en vente libre à la pharmacie.

Arrêter de fumer en groupe

Groupes d’entraide en ligne, #MoisSansTabac … arrêter de fumer en groupe peut être très bénéfique. Les groupes d’ex-fumeurs, présents en particulier sur Facebook permettent d’échanger des ressentis, de poser des questions, de recevoir des conseils…

Être aidé par un professionnel

Être accompagné par un professionnel de santé dans son arrêt du tabac, c’est 70% de chances en plus de réussir son sevrage (source : https://www.tabac-info-service.fr/j-arrete-de-fumer/j-arrete-seul-ou-accompagne). Qu’il s’agisse de votre médecin traitant, d’un tabacologue ou de tout autre professionnel de santé, ces professionnels sauront vous conseiller des méthodes adaptées à votre tabagisme.

Quelles méthodes pour arrêter de fumer ?

Les substituts nicotiniques

Ces substituts, remboursés par la Sécurité sociale, peuvent être prescrits dans le cadre d’un arrêt immédiat, pour réduire la consommation de cigarettes en vue d’un arrêt ultérieur, dans le cadre d’une impossibilité temporaire de fumer (voyage, hospitalisation etc). Ils peuvent être utilisés dès l’âge de 15ans et sont remboursés sans limitation de durée ni de posologie.
S’ils sont contre-indiqués pour les non-fumeurs ou en cas d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants, ils sont recommandés chez les patients coronariens fumeurs, chez les femmes enceintes en cas de poursuite du tabagisme. Ils peuvent également être utilisés par les femmes allaitantes.

Fonctionnement des substituts nicotiniques.

Comme expliqué dans le graphique ci-contre, les substituts ne permettent pas une arrivée de nicotine au cerveau aussi rapide qu’une cigarette. Les substituts nicotiniques contribuent en plus à une diminution de l’activité des récepteurs nicotiniques qui se déshabituent
et petit à petit entrainent une diminution de l’envie de fumer.
Cette nicotine médicale est également absorbée beaucoup plus lentement et ne produit pas les effets addictifs de la nicotine fumée : c’est pour cela que les envies de fumer peuvent persister ! Elles sont toutefois fortement atténuées.

Quelles formes prennent les substituts nicotiniques ?

La cigarette électronique ou vapoteuse

Prisée par celles et ceux pour qui la gestuelle est importante, la vapoteuse permet de réduire les risques pour la santé tout en gérant son taux de nicotine. Elles sont également appréciées et utilisées, car elles provoquent le « Throat hit » : une sensation connue et recherchée par les fumeurs.
Elles ne contiennent pas de tabac mais de l’eau, de la glycérine végétale, du propylène glycol, des substances aromatisantes, des solvants, de l’alcool et de la nicotine (bien que certains liquides n’en contiennent pas !) Les dosages sont variables (0, 3, 6, 9, 12, 18, 20 mg/mL) et permettent de doser son apport en nicotine. Les liquides vendus en France sont contrôlés par la certification AFNOR.

Les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC)

« Thérapie brève qui vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité. »

Ce sont des thérapies psychologiques qui aident les personnes à modifier et à adapter un comportement ou un système de pensées. Elles agissent à la fois sur l’aspect cognitif qui peut être résumé par la lutte entre la volonté de la personne et l’effet pharmacologique du tabac sur son cerveau. Les TCC jouent aussi sur l’aspect comportemental : toutes les actions fréquentes du fumeur dans son quotidien.

Ces thérapies fonctionnent selon trois principes :

  • Un comportement renforcé est un comportement qui va se maintenir : si une personne fume quand elle se sent stressée, son comportement tabagique augmentera probablement dans les situations stressantes ;
  • Un apprentissage souvent répété ne peut se désapprendre : il faudra alors aider le fumeur à mettre en place un nouveau comportement et donc à modifier ses habitudes.
  • Un tel changement ne peut s’établir qu’avec une forte motivation : à la fois de la part du fumeur, mais également de son entourage

Concrètement, il s’agit d’apprendre et de mettre en place des stratégies d’évitement ou de remplacement du geste de fumer.

Les traitements médicamenteux (autres que les traitements substitutifs nicotiniques)

Dans certains cas, si le fumeur n’arrive pas à arrêter avec des substituts nicotiniques, un médecin peut prescrire des traitements médicamenteux. Une surveillance médicale est alors nécessaire pour en vérifier l’efficacité et surveiller l’apparition d’éventuels effets secondaires.

Ces traitements sont le bupropion qui n’est pas remboursé par la Sécurité sociale et surtout la varénicline (actuellement non disponible en raison d’un problème de production).

 

D’autres méthodes peuvent fonctionner comme l’hypnose, l’acuponcture, la sophrologie, les plantes, l’homéopathie, le magnétisme… elles ne sont pas validées scientifiquement mais peuvent vous aider en complément de stratégies validées. Mais attention aux arnaques qui vendent du miracle à prix d’or !

Sources

Recommandation de bonne pratique « Arrêt de la consommation de tabac : du dépistage individuel au maintien de l’abstinence en premier recours », HAS, 2014.

https://www.tabac-info-service.fr/j-arrete-de-fumer/j-arrete-seul-ou-accompagne

Cochrane Database of Systematic Reviews 2012 : «Behavioural interventions as adjuncts to pharmacotherapy for smoking cessation».

Addictive Behaviors 2013 : «Behavioural therapy for smoking cessation: The effectiveness of different intervention types for disadvantaged and affluent smokers».

“ Traiter l’addiction au tabac avec les TCC”. Guichenez Philippe, Dunod 2017.

Les addictions , Tabac
Chapitre 4 : Arrêter seul ou être accompagné par un professionnel ?

Arrêter seul ou être accompagné par un professionnel ?

Arrêter de fumer seul

On l’entend souvent : ce qui compte dans l’arrêt du tabac, c’est la volonté. Il est vrai que la plupart des fumeurs arrêtent sans l’aide de professionnels de santé, en diminuant progressivement le nombre de cigarettes fumées par jour ou d’un coup. Au besoin, ils utilisent des traitements de substituts nicotiniques en vente libre à la pharmacie.

Arrêter de fumer en groupe

Groupes d’entraide en ligne, #MoisSansTabac … arrêter de fumer en groupe peut être très bénéfique. Les groupes d’ex-fumeurs, présents en particulier sur Facebook permettent d’échanger des ressentis, de poser des questions, de recevoir des conseils…

Être aidé par un professionnel

Être accompagné par un professionnel de santé dans son arrêt du tabac, c’est 70% de chances en plus de réussir son sevrage (source : https://www.tabac-info-service.fr/j-arrete-de-fumer/j-arrete-seul-ou-accompagne). Qu’il s’agisse de votre médecin traitant, d’un tabacologue ou de tout autre professionnel de santé, ces professionnels sauront vous conseiller des méthodes adaptées à votre tabagisme.

Quelles méthodes pour arrêter de fumer ?

Les substituts nicotiniques

Ces substituts, remboursés par la Sécurité sociale, peuvent être prescrits dans le cadre d’un arrêt immédiat, pour réduire la consommation de cigarettes en vue d’un arrêt ultérieur, dans le cadre d’une impossibilité temporaire de fumer (voyage, hospitalisation etc). Ils peuvent être utilisés dès l’âge de 15ans et sont remboursés sans limitation de durée ni de posologie.
S’ils sont contre-indiqués pour les non-fumeurs ou en cas d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants, ils sont recommandés chez les patients coronariens fumeurs, chez les femmes enceintes en cas de poursuite du tabagisme. Ils peuvent également être utilisés par les femmes allaitantes.

Fonctionnement des substituts nicotiniques.

Comme expliqué dans le graphique ci-contre, les substituts ne permettent pas une arrivée de nicotine au cerveau aussi rapide qu’une cigarette. Les substituts nicotiniques contribuent en plus à une diminution de l’activité des récepteurs nicotiniques qui se déshabituent
et petit à petit entrainent une diminution de l’envie de fumer.
Cette nicotine médicale est également absorbée beaucoup plus lentement et ne produit pas les effets addictifs de la nicotine fumée : c’est pour cela que les envies de fumer peuvent persister ! Elles sont toutefois fortement atténuées.

Quelles formes prennent les substituts nicotiniques ?

La cigarette électronique ou vapoteuse

Prisée par celles et ceux pour qui la gestuelle est importante, la vapoteuse permet de réduire les risques pour la santé tout en gérant son taux de nicotine. Elles sont également appréciées et utilisées, car elles provoquent le « Throat hit » : une sensation connue et recherchée par les fumeurs.
Elles ne contiennent pas de tabac mais de l’eau, de la glycérine végétale, du propylène glycol, des substances aromatisantes, des solvants, de l’alcool et de la nicotine (bien que certains liquides n’en contiennent pas !) Les dosages sont variables (0, 3, 6, 9, 12, 18, 20 mg/mL) et permettent de doser son apport en nicotine. Les liquides vendus en France sont contrôlés par la certification AFNOR.

Les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC)

« Thérapie brève qui vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité. »

Ce sont des thérapies psychologiques qui aident les personnes à modifier et à adapter un comportement ou un système de pensées. Elles agissent à la fois sur l’aspect cognitif qui peut être résumé par la lutte entre la volonté de la personne et l’effet pharmacologique du tabac sur son cerveau. Les TCC jouent aussi sur l’aspect comportemental : toutes les actions fréquentes du fumeur dans son quotidien.

Ces thérapies fonctionnent selon trois principes :

  • Un comportement renforcé est un comportement qui va se maintenir : si une personne fume quand elle se sent stressée, son comportement tabagique augmentera probablement dans les situations stressantes ;
  • Un apprentissage souvent répété ne peut se désapprendre : il faudra alors aider le fumeur à mettre en place un nouveau comportement et donc à modifier ses habitudes.
  • Un tel changement ne peut s’établir qu’avec une forte motivation : à la fois de la part du fumeur, mais également de son entourage

Concrètement, il s’agit d’apprendre et de mettre en place des stratégies d’évitement ou de remplacement du geste de fumer.

Les traitements médicamenteux (autres que les traitements substitutifs nicotiniques)

Dans certains cas, si le fumeur n’arrive pas à arrêter avec des substituts nicotiniques, un médecin peut prescrire des traitements médicamenteux. Une surveillance médicale est alors nécessaire pour en vérifier l’efficacité et surveiller l’apparition d’éventuels effets secondaires.

Ces traitements sont le bupropion qui n’est pas remboursé par la Sécurité sociale et surtout la varénicline (actuellement non disponible en raison d’un problème de production).

 

D’autres méthodes peuvent fonctionner comme l’hypnose, l’acuponcture, la sophrologie, les plantes, l’homéopathie, le magnétisme… elles ne sont pas validées scientifiquement mais peuvent vous aider en complément de stratégies validées. Mais attention aux arnaques qui vendent du miracle à prix d’or !

Sources

Recommandation de bonne pratique « Arrêt de la consommation de tabac : du dépistage individuel au maintien de l’abstinence en premier recours », HAS, 2014.

https://www.tabac-info-service.fr/j-arrete-de-fumer/j-arrete-seul-ou-accompagne

Cochrane Database of Systematic Reviews 2012 : «Behavioural interventions as adjuncts to pharmacotherapy for smoking cessation».

Addictive Behaviors 2013 : «Behavioural therapy for smoking cessation: The effectiveness of different intervention types for disadvantaged and affluent smokers».

“ Traiter l’addiction au tabac avec les TCC”. Guichenez Philippe, Dunod 2017.

Chapitre 3 : Pourquoi arrêter de fumer ?

Quelques chiffres clefs sur l’arrêt du tabac

Après 20 min

Votre pression sanguine et vos pulsations cardiaques retrouvent leur rythme normal.

Après 24h

Vous avez complètement éliminé de votre cors le monoxyde de carbone. Vos poumons commencent à chasser mucus et les résidus de fumée. Votre corps ne contient plus de nicotine. C’est à ce moment qu’un syndrome de manque peut apparaître.

Après quelques jours : votre odorat et votre goût s’améliorent, votre respiration aussi. Votre énergie augmente.

Dès le jour de l’arrêt 

Dès la fin de votre dernière cigarette, vous contribuer à assainir votre environnement : les odeurs liées au tabac disparaissent, les murs, tissus et vitres ne jaunissent plus et se salissent moins vite.

Mais pourquoi on se drogue ?

Après 3 à 9 mois

Les problèmes respiratoires et la toux du tabagisme s’apaisent, votre voix devient plus claire. Votre souffle continue de s’améliorer : vous êtes de moins en moins essoufflé. Votre peau commence aussi à mieux se porter : votre teint s’éclaircit, vos rides sont moins marquées, vos dents sont plus blanches, votre haleine devient plus agréable. Les troubles de l’érection chez l’homme disparaissent ou diminuent, la fertilité chez l’homme comme chez la femme augmente. Le stress physique diminue : vous êtes plus calme, concentré·e, serein·e.  Cela signifie que vous avez réussi votre sevrage à la nicotine.

Après un an

Votre risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié. Celui d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non-fumeur. Le risque de cancer du poumon diminue également, même s’il varie selon l’âge de l’arrêt : à 75 ans, le risque cumulé de décès par cancer du poumon est de 16 % chez ceux qui continuent à fumer, de 6 % chez ceux ayant arrêté à 50 ans, et de 2 % seulement chez ceux ayant arrêté à 30 ans.

Globalement, en arrêtant le tabac, votre espérance de vie augmente : en arrêtant à 40ans, elle augmente de sept ans, à 50 ans de 4 ans et à 60 ans de 3 ans. Néanmoins, à tout âge, les bénéfices de l’arrêt du tabac sont notables ! Consultez l’article « Il n’y a pas d’âge pour arrêter de fumer ! »

Quels sont les symptômes de manque de nicotine ?

La dépendance physique dure entre 3 semaines et 3 mois en fonction des personnes : c’est le temps moyen pour que les récepteurs nicotiniques reviennent à un taux normal.

Dès votre dernière cigarette, vous préservez votre entourage des dangers du tabagisme passif et montrez aux plus jeunes l’image d’un adulte non-fumeur.

Diagnostiquez votre profil de fumeur et retrouvez d’autres conseils pour arrêter ou tenir l’arrêt sur :

https://www.tabac-info-service.fr/j-arrete-de-fumer

https://www.tabac-info-service.fr/je-trouve-ma-motivation

Les addictions , Tabac
Chapitre 3 : Pourquoi arrêter de fumer ?

Quelques chiffres clefs sur l’arrêt du tabac

Après 20 min

Votre pression sanguine et vos pulsations cardiaques retrouvent leur rythme normal.

Après 24h

Vous avez complètement éliminé de votre cors le monoxyde de carbone. Vos poumons commencent à chasser mucus et les résidus de fumée. Votre corps ne contient plus de nicotine. C’est à ce moment qu’un syndrome de manque peut apparaître.

Après quelques jours : votre odorat et votre goût s’améliorent, votre respiration aussi. Votre énergie augmente.

Dès le jour de l’arrêt 

Dès la fin de votre dernière cigarette, vous contribuer à assainir votre environnement : les odeurs liées au tabac disparaissent, les murs, tissus et vitres ne jaunissent plus et se salissent moins vite.

Mais pourquoi on se drogue ?

Après 3 à 9 mois

Les problèmes respiratoires et la toux du tabagisme s’apaisent, votre voix devient plus claire. Votre souffle continue de s’améliorer : vous êtes de moins en moins essoufflé. Votre peau commence aussi à mieux se porter : votre teint s’éclaircit, vos rides sont moins marquées, vos dents sont plus blanches, votre haleine devient plus agréable. Les troubles de l’érection chez l’homme disparaissent ou diminuent, la fertilité chez l’homme comme chez la femme augmente. Le stress physique diminue : vous êtes plus calme, concentré·e, serein·e.  Cela signifie que vous avez réussi votre sevrage à la nicotine.

Après un an

Votre risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié. Celui d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non-fumeur. Le risque de cancer du poumon diminue également, même s’il varie selon l’âge de l’arrêt : à 75 ans, le risque cumulé de décès par cancer du poumon est de 16 % chez ceux qui continuent à fumer, de 6 % chez ceux ayant arrêté à 50 ans, et de 2 % seulement chez ceux ayant arrêté à 30 ans.

Globalement, en arrêtant le tabac, votre espérance de vie augmente : en arrêtant à 40ans, elle augmente de sept ans, à 50 ans de 4 ans et à 60 ans de 3 ans. Néanmoins, à tout âge, les bénéfices de l’arrêt du tabac sont notables ! Consultez l’article « Il n’y a pas d’âge pour arrêter de fumer ! »

Quels sont les symptômes de manque de nicotine ?

La dépendance physique dure entre 3 semaines et 3 mois en fonction des personnes : c’est le temps moyen pour que les récepteurs nicotiniques reviennent à un taux normal.

Dès votre dernière cigarette, vous préservez votre entourage des dangers du tabagisme passif et montrez aux plus jeunes l’image d’un adulte non-fumeur.

Diagnostiquez votre profil de fumeur et retrouvez d’autres conseils pour arrêter ou tenir l’arrêt sur :

https://www.tabac-info-service.fr/j-arrete-de-fumer

https://www.tabac-info-service.fr/je-trouve-ma-motivation

Chapitre 2 : Tabacologie, le tabac qu’est-ce que c’est et qu’est-ce que ça fait ?

La parenthèse pour comprendre : pourquoi le tabac provoque-t-il une addiction ? Qu’est-ce qu’une addiction ?

« Substance PsychoActive : toute substance (naturelle ou synthétique) qui, lorsqu’elle est ingérée ou administrée, altère mentaux, comme les fonctions cognitives ou l’affect.» (OMS)

Les Substances Psycho Actives sont de trois sortes : les dépresseurs, les stimulants et les perturbateurs. Leurs effets, plus ou moins combinés sont : l’euphorie, l’excitation la sédation l’hallucination, l’ivresse.

Mais pourquoi on se drogue ?

D’abord on consomme les substances psychoactives pour les effets qu’elles procurent. On veut se désinhiber pour favoriser la communication, avoir un regain d’énergie, stimuler ses perceptions, se détendre. Mais surtout on en consomme pour le plaisir qu’elles procurent.

Pour autant, l’usage de SPA n’est pas sans conséquences et présente plusieurs risques : la toxicité aigüe à l’image d’une personne ivre qui aurait un accident de la route, la toxicité chronique d’un fumeur qui développerait des bronchites chroniques. Ces deux formes d’intoxication nuisent à la santé, au bien bien-être physique, mental et social de l’individu. Le troisième risque associé à l’usage est la dépendance à la fois physique et psycho-comportementale, celle qui pousse à continuer à consommer, même en cas de toxicité chronique. Il s’agit d’un état pathologique et l’on parle alors d’addiction.


L’addiction, comment ça marche ?

L’addiction est une perturbation du système de récompense, un trouble de la perception de ce que l’on pense être bon ou mauvais.

Certaines substances, lorsqu’elles sont consommées, certaines actions, provoquent dans le cerveau (dans l’aire tegmentale ventrale pour être précis) une sécrétion de dopamine, la fameuse « hormone du bonheur ».  Le cerveau va ensuite garder en mémoire et associer ce plaisir à l’action qui l’a procurée : c’est ce qui permet nous de reconnaitre ce qui nous est bon. Mais si une consommation de substance psychoactive ou un comportement particulier, qui procure beaucoup de plaisir et de soulagement, est répété ou trop régulier, ce système de récompense peut être perturbé et les plaisirs « naturels » passer au second plan.

Une dépendance physique se crée alors à ces substances ou actions. C’est tout le système qui est perturbé : on entre dans une situation d’addiction, un trouble de l’usage mais surtout du désir. 

Car ce qui caractérise l’addiction c’est cette notion de désir, de craving : une envie irrésistible de consommer/d’agir qui n’a rien à voir avec le sevrage physique.

C’est à ce moment que l’addiction s’autonomise et échappe au contrôle de l’individu : malgré une envie indéniable, il est parfois impossible de ne pas consommer.

Mais le tabac dans tout ça ?

• Prévalence du tabagisme en France que la population générale : 25,5 %.
• Le tabac est la première cause de mortalité évitable en France : 75 000 morts / an, soit un stade de France chaque année.
• 2 fumeurs sur 3 meurent directement du tabac : cancers, maladies cardio-vasculaires, diabètes, maladies des poumons (BPCO)…
• La nicotine du tabac est l’une des substances psychoactives les plus addictives : 1/3 des fumeurs sont dépendants.
• Même les cigarettes occasionnelles peuvent entrainer des dégâts sur la santé et des débuts de dépendance.
• Plus on arrête tôt, mieux c’est ! Il y a toujours des bénéfices à l’arrêt, quel que soit l’âge.

Pourquoi on consomme du tabac ?

Les principaux effets recherchés sont l’amélioration de la concentration, de l’humeur et la régulation de l’appétit.

Lorsque l’on place le tabac dans un cube de dangerosité pharmacologique, on réalise que malgré une intensité des effets faible, sa toxicité et la dépendance qu’il induit sont tous deux parmi les plus forts.

Si l’intensité de ses effets sont faibles, on ne peut en dire autant des risques liés au tabagisme :

  • Cancers : ORL, Poumons, Estomac, Côlon, Pancréas, Rein / Vessie, Utérus.
  •  Problèmes cardiaques ++.
  • Troubles respiratoires : Toux chronique, BPCO, pneumonie, aggravation de l’asthme.
  • Troubles psychiatriques : risques accrus de dépression et d’anxiété chronique, diminution des effets thérapeutiques des neuroleptiques.
  • Troubles cognitifs :  déclin cognitif général, diminution de la vitesse de traitement de l’information cognitive, troubles de l’attention, troubles de l’apprentissage et de la mémoire.
  • Autres : troubles de la libido et fonction érectile, cataracte, complications post-opératoires, ulcère gastrique et troubles digestifs, fractures, troubles du sommeil…
  • Réduction de qualité et de l’espérance de vie ++ : entre 6 et 10 ans de moins.

Mais alors pourquoi on fume ?

On fume parce que comme on l’a vu précédemment, le tabac est hautement addictif physiquement, mais également psychologiquement et comportementalement.

La dépendance physique : le « besoin de s’en griller une »

Lorsque l’on fume, la nicotine contenue dans le tabac mets moins de 10 secondes à arriver au cerveau : le shoot de dopamine est ultra rapide. Le circuit de récompense qui associe cigarette à plaisir se met alors en place très rapidement et il n’en faut pas plus au cerveau pour associer cigarette à plaisir. Le contact répété avec la substance va désensibiliser les neurotransmetteurs et bientôt, il faudra augmenter les doses pour avoir le même effet, ou souffrir d’anxiété.

Mais il faut bien noter que c’est la nicotine du tabac qui provoque cette tolérance et cette dépendance. Les études ont montré que si tabac + nicotine étaient hautement addictifs et très toxiques à cause de la combustion et de la fumée qui contient des goudrons et monoxyde de carbone cancérigènes, la nicotine seule était à la fois bénigne : ni dangereuse ni cancérigène, et très peu addictive !

Fumer peut devenir un réflexe, une habite ou un rituel confortable, que ce soit après le repas, avec un café, à heures fixes, en attendant le bus… Parfois la cigarette est amenée par la pression sociale : pour appartenir aux cools de son lycée, se donner une contenance en soirée, avec ses collègues à la pause. Certains fument aussi par ennui : c’est un réflexe que le cerveau amène car c’est une solution rapide, efficace et peu coûteuse en énergie de combler le temps.

 

Ce sont alors des situations et des contextes qui vont générer les cravings : ces envies de fumer, bien que puissantes ne durent que quelques minutes. Le plus efficace pour s’en défaire c’est de fumer et c’est là tout le problème. Néanmoins, en plus de la substitution si elle est acceptée, une des solutions qui marchent sont les TCC avec des astuces comportementales et entretiens motivationnels pour briser ces pensées réflexes et donc les automatismes qui poussent à fumer.

Sources

– Estimation du nombre de décès attribuables au tabagisme, Santé Publique France, 2019.

– Vermeulen JM, Schirmbeck F, Blankers M, Van Tricht M, Bruggeman R, Van Den Brink W. Lieuwe de Haan. Association Between Smoking Behavior and Cognitive Functioning in Patients With Psychosis, Siblings, and Healthy Control Subjects: Results From a Prospective 6-Year Follow-Up Study. Genetic Risk and Outcome of Psychosis (GROUP) investigators. 2018.

– Anstey KJ, von Sanden C, Salim A, et al. : Le tabagisme comme facteur de risque de démence et de déclin cognitif : une méta-analyse d’études prospectives . Am J Epidemiol 2007 ; 166:367-378.

Les addictions , Tabac
Chapitre 2 : Tabacologie, le tabac qu’est-ce que c’est et qu’est-ce que ça fait ?

La parenthèse pour comprendre : pourquoi le tabac provoque-t-il une addiction ? Qu’est-ce qu’une addiction ?

« Substance PsychoActive : toute substance (naturelle ou synthétique) qui, lorsqu’elle est ingérée ou administrée, altère mentaux, comme les fonctions cognitives ou l’affect.» (OMS)

Les Substances Psycho Actives sont de trois sortes : les dépresseurs, les stimulants et les perturbateurs. Leurs effets, plus ou moins combinés sont : l’euphorie, l’excitation la sédation l’hallucination, l’ivresse.

Mais pourquoi on se drogue ?

D’abord on consomme les substances psychoactives pour les effets qu’elles procurent. On veut se désinhiber pour favoriser la communication, avoir un regain d’énergie, stimuler ses perceptions, se détendre. Mais surtout on en consomme pour le plaisir qu’elles procurent.

Pour autant, l’usage de SPA n’est pas sans conséquences et présente plusieurs risques : la toxicité aigüe à l’image d’une personne ivre qui aurait un accident de la route, la toxicité chronique d’un fumeur qui développerait des bronchites chroniques. Ces deux formes d’intoxication nuisent à la santé, au bien bien-être physique, mental et social de l’individu. Le troisième risque associé à l’usage est la dépendance à la fois physique et psycho-comportementale, celle qui pousse à continuer à consommer, même en cas de toxicité chronique. Il s’agit d’un état pathologique et l’on parle alors d’addiction.


L’addiction, comment ça marche ?

L’addiction est une perturbation du système de récompense, un trouble de la perception de ce que l’on pense être bon ou mauvais.

Certaines substances, lorsqu’elles sont consommées, certaines actions, provoquent dans le cerveau (dans l’aire tegmentale ventrale pour être précis) une sécrétion de dopamine, la fameuse « hormone du bonheur ».  Le cerveau va ensuite garder en mémoire et associer ce plaisir à l’action qui l’a procurée : c’est ce qui permet nous de reconnaitre ce qui nous est bon. Mais si une consommation de substance psychoactive ou un comportement particulier, qui procure beaucoup de plaisir et de soulagement, est répété ou trop régulier, ce système de récompense peut être perturbé et les plaisirs « naturels » passer au second plan.

Une dépendance physique se crée alors à ces substances ou actions. C’est tout le système qui est perturbé : on entre dans une situation d’addiction, un trouble de l’usage mais surtout du désir. 

Car ce qui caractérise l’addiction c’est cette notion de désir, de craving : une envie irrésistible de consommer/d’agir qui n’a rien à voir avec le sevrage physique.

C’est à ce moment que l’addiction s’autonomise et échappe au contrôle de l’individu : malgré une envie indéniable, il est parfois impossible de ne pas consommer.

Mais le tabac dans tout ça ?

• Prévalence du tabagisme en France que la population générale : 25,5 %.
• Le tabac est la première cause de mortalité évitable en France : 75 000 morts / an, soit un stade de France chaque année.
• 2 fumeurs sur 3 meurent directement du tabac : cancers, maladies cardio-vasculaires, diabètes, maladies des poumons (BPCO)…
• La nicotine du tabac est l’une des substances psychoactives les plus addictives : 1/3 des fumeurs sont dépendants.
• Même les cigarettes occasionnelles peuvent entrainer des dégâts sur la santé et des débuts de dépendance.
• Plus on arrête tôt, mieux c’est ! Il y a toujours des bénéfices à l’arrêt, quel que soit l’âge.

Pourquoi on consomme du tabac ?

Les principaux effets recherchés sont l’amélioration de la concentration, de l’humeur et la régulation de l’appétit.

Lorsque l’on place le tabac dans un cube de dangerosité pharmacologique, on réalise que malgré une intensité des effets faible, sa toxicité et la dépendance qu’il induit sont tous deux parmi les plus forts.

Si l’intensité de ses effets sont faibles, on ne peut en dire autant des risques liés au tabagisme :

  • Cancers : ORL, Poumons, Estomac, Côlon, Pancréas, Rein / Vessie, Utérus.
  •  Problèmes cardiaques ++.
  • Troubles respiratoires : Toux chronique, BPCO, pneumonie, aggravation de l’asthme.
  • Troubles psychiatriques : risques accrus de dépression et d’anxiété chronique, diminution des effets thérapeutiques des neuroleptiques.
  • Troubles cognitifs :  déclin cognitif général, diminution de la vitesse de traitement de l’information cognitive, troubles de l’attention, troubles de l’apprentissage et de la mémoire.
  • Autres : troubles de la libido et fonction érectile, cataracte, complications post-opératoires, ulcère gastrique et troubles digestifs, fractures, troubles du sommeil…
  • Réduction de qualité et de l’espérance de vie ++ : entre 6 et 10 ans de moins.

Mais alors pourquoi on fume ?

On fume parce que comme on l’a vu précédemment, le tabac est hautement addictif physiquement, mais également psychologiquement et comportementalement.

La dépendance physique : le « besoin de s’en griller une »

Lorsque l’on fume, la nicotine contenue dans le tabac mets moins de 10 secondes à arriver au cerveau : le shoot de dopamine est ultra rapide. Le circuit de récompense qui associe cigarette à plaisir se met alors en place très rapidement et il n’en faut pas plus au cerveau pour associer cigarette à plaisir. Le contact répété avec la substance va désensibiliser les neurotransmetteurs et bientôt, il faudra augmenter les doses pour avoir le même effet, ou souffrir d’anxiété.

Mais il faut bien noter que c’est la nicotine du tabac qui provoque cette tolérance et cette dépendance. Les études ont montré que si tabac + nicotine étaient hautement addictifs et très toxiques à cause de la combustion et de la fumée qui contient des goudrons et monoxyde de carbone cancérigènes, la nicotine seule était à la fois bénigne : ni dangereuse ni cancérigène, et très peu addictive !

Fumer peut devenir un réflexe, une habite ou un rituel confortable, que ce soit après le repas, avec un café, à heures fixes, en attendant le bus… Parfois la cigarette est amenée par la pression sociale : pour appartenir aux cools de son lycée, se donner une contenance en soirée, avec ses collègues à la pause. Certains fument aussi par ennui : c’est un réflexe que le cerveau amène car c’est une solution rapide, efficace et peu coûteuse en énergie de combler le temps.

 

Ce sont alors des situations et des contextes qui vont générer les cravings : ces envies de fumer, bien que puissantes ne durent que quelques minutes. Le plus efficace pour s’en défaire c’est de fumer et c’est là tout le problème. Néanmoins, en plus de la substitution si elle est acceptée, une des solutions qui marchent sont les TCC avec des astuces comportementales et entretiens motivationnels pour briser ces pensées réflexes et donc les automatismes qui poussent à fumer.

Sources

– Estimation du nombre de décès attribuables au tabagisme, Santé Publique France, 2019.

– Vermeulen JM, Schirmbeck F, Blankers M, Van Tricht M, Bruggeman R, Van Den Brink W. Lieuwe de Haan. Association Between Smoking Behavior and Cognitive Functioning in Patients With Psychosis, Siblings, and Healthy Control Subjects: Results From a Prospective 6-Year Follow-Up Study. Genetic Risk and Outcome of Psychosis (GROUP) investigators. 2018.

– Anstey KJ, von Sanden C, Salim A, et al. : Le tabagisme comme facteur de risque de démence et de déclin cognitif : une méta-analyse d’études prospectives . Am J Epidemiol 2007 ; 166:367-378.