Stage d’été Ecriture et Design numérique – Août 2024

Du lundi 5 au vendredi 9 août 2024 de 10h à 13h et de 14h à 17h, stage d'été à l'AAT

Ateliers d’Expression

L’atelier, c’est une expérience individuelle, mais aussi une aventure collective. On écrit ensemble, ou en solo, c’est selon. Selon qui ou quoi ?

Créations artistiques

S’inspirer d’un modèle, découvrir une technique (pastels, acrylique, collages, gouache, crayons…), partager le début d’un savoir-faire avec les autres.

Ces ateliers s’adressent à des personnes, avec ou sans addiction, rencontrant des difficultés psychosociales et/ou de santé souhaitant s’inscrire à la fois dans une activité artistique et dans une dynamique de groupe.

Ces activités sont proposées par l’AAT et regroupent : 

  • des ateliers d’expression et de création : arts plastiques, écriture ;
  • un centre de soins spécialisé dans les addictions
  • une guidance parentale

La participation est gratuite.
Entretien préalable auprès d'un travailleur social de l'association pour une inscription.

[Save the date] 2e congrès d’addictologie de Toulouse sur le thème : repérage des comorbidités en addictologie, le 24/05/24

CLEF Formations organise le 2ᵉ congrès d’addictologie de Toulouse “Repérage des comorbidités en addictologie, la période délicate de l’adolescence à l’âge adulte”  le vendredi 24 mai 2024 à l’hôtel Palladia de Toulouse.

Le congrès sera présidé par le Docteur Bénédicte JULLIAN et par le Professeur Nicolas Franchitto du CHU de Toulouse.

Inscriptions

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Médecin

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Inscription pour les établissements

Quelles sont les spécificités des conduites addictives chez les personnes âgées ?
Quelles sont les spécificités des conduites addictives chez les personnes âgées ?

Une situation préoccupante émerge de la conjonction du vieillissement de la population et de l’essor des problématiques associées à ce public, notamment d’un point de vue addictologique. Le nombre de personnes âgées consommatrices de substances (alcool, benzodiazépines et tabac principalement) augmente, au point d’en devenir un discret enjeu de santé publique.

L’alcool est l’addiction la plus fréquente chez les personnes âgées

L’alcool est l’addiction la plus fréquente chez les personnes âgées. Ces sujets sont aussi des consommateurs surreprésentés de benzodiazépines. La prévalence des consommateurs abusifs d’alcool est évaluée à 20 % dans les instituts gériatriques selon l’enquête PAQUID. Cette étude révèle aussi que la fréquence des conduites addictives médicamenteuses serait de 3,5 % chez les sujets âgés non alcoolo-dépendants et de 18 % chez les sujets âgés alcoolo-dépendants. On observe en parallèle, en France, un vieillissement de la population. Ces tendances indiquent l’existence d’un véritable enjeu de santé publique où une population fragile est confrontée à des pratiques ayant des dommages réels sur leur bien-être.

Le sujet, en progressant en âge, est confronté à de nombreuses comorbidités et vulnérabilités. La probabilité de développer un état dépressif augmente ainsi que les problèmes orthopédiques liés à l’ostéoporose (notamment engendrés par la consommation d’alcool).  La probabilité d’être confronté à des complications somatiques cognitives ou psychiatriques est non seulement élevée, mais engendre de facto de nouvelles raisons de consommer. Cette consommation s’avère peu « bruyante » et par conséquent, potentiellement sous-évaluée.

Les conséquences sont pourtant bien réelles pour l’individu. En plus de l’ostéoporose précédemment citée, il est aussi possible d’évoquer un autre trouble somatique majeur que peuvent rencontrer les consommateurs âgés : la pathologie cancéreuse. L’alcool a un effet amplificateur sur les carcinogènes du tabac. La consommation de tabac semble aussi être corrélée à une baisse des capacités cognitives alors que l’alcool favorise l’apparition de démence. Sans procéder à une liste complète de tous les dommages qui entrainent l’addiction chez les personnes âgées, notons que la consommation d’alcool a un impact sur le passage à l’acte suicidaire.

Il existe une relative tolérance sociale envers la consommation de tabac, d’alcool et de benzodiazépine, d’autant plus marquée lorsque le sujet est âgé. On peut notamment noter une prescription massive de psychotropes potentiellement addictifs pour ce public. La consommation de ces produits ne s’avère donc pas récréative, ce qui accroît la mansuétude du regard de la société, parfois accompagnée d’un certain « âgisme ». Ce regard stéréotypé peut se voir auto-entretenu par la perte d’autonomie que connaissent les patients.

Afin d’accompagner au mieux ces sujets fragiles, il convient d’adapter la prise en charge. Celle-ci doit y introduire de la réduction des risques pour les personnes déjà consommatrices ainsi que leur entourage. Cette optimisation implique aussi de prendre en compte les comorbidités des sujets afin d’introduire de meilleure manière un suivi addictologique et psychiatrique. Il semble enfin nécessaire d’améliorer le diagnostic et le dépistage en amont, tout en l’appliquant avec stratégie aux spécificités des personnes âgées.

FOCUS : la prise en charge des conduites addictives chez les personnes agées

Quelles sont les spécificités des conduites addictives chez les personnes âgées ?Un effort particulier doit être mis en place pour favoriser le repérage précoce et l’intervention brève. Cette démarche, si elle est effectuée au sein d’un établissement de soins, doit être structurelle, relevant d’une démarche stratégique de la structure. Dans ce cadre, les informations sur les risques des excès et des consommations régulières doivent être régulièrement transmises. Toujours d’un point de vue organisationnel, la coopération avec les principaux partenaires œuvrant dans le secteur (les ELSA en milieu hospitalier par exemple) est importante. Le cadre d’accompagnement (les règles de la structure, gestion des crises, permanence du lien) peut aussi favoriser l’intervention des professionnels. Il convient, par exemple, de savoir que la prohibition des consommations peut être contreproductive.

A l’instar des autres suivis, le traitement de l’addiction doit être envisagé avec non-jugement et une acuité renforcée sur les facteurs de risques.  Les alternatives non médicamenteuses peuvent être envisagées. Il est aussi souhaitable d’introduire des soins en addictologie, des thérapies comportementales et la mise en place de dispositifs d’accompagnement psychiatrique dans le parcours des sujets. Le sevrage peut aussi être abordé lors de l’accompagnement. Pour cela, les intervenants amélioreront leurs pratiques s’ils sont formés (entretien motivationnel, base en addictologie etc.) et s’ils évoluent dans un contexte favorable, comme défini plus haut.

Un guide de la Haute Autorité de Santé

La Haute Autorité de Santé a produit en 2022 un guide de recommandations « Prévention des addictions et réduction des risques et des dommages (RdRD) dans les ESSMS »[1].  Ce guide revient sur les étapes clefs du parcours de soins : dépistage et repérage, prévention et réduction des risques, accompagnement, gestion des situations problématiques et communication avec l’entourage. Il permet d’améliorer point par point la prise en charge au sein d’une structure accueillant des personnes âgées. L’HAS a par ailleurs fournit un autre support, Alcool : accompagner chaque personne à diminuer son risque, en 2023. Ce document présente des pistes sur l’accompagnement des consommateurs d’alcool.

Conclusion

L’ensemble de la littérature s’accorde sur l’inquiétude grandissante que génère la question des addictions chez les personnes âgées. La population française vieillit, les sujets âgés vivent des situations qui favorisent leur consommation alors qu’ils subissent en même temps de nouvelles fragilités. La situation est discrète mais elle n’en demeure pas moins un problème de santé publique en plein essor qui mérite que les professionnels de santé s’y penchent, à l’heure où la diffusion de meilleures pratiques permettrait une prise en charge optimale.

Références

  • Brennan, P. L. (2005). Functioning and health service use among elderly nursing home residents with alcohol use disorders: Findings from the National Nursing Home Survey. American Journal of Geriatric Psychiatry, 13(6), 475-483

  • Menecier, P., Prieur, V., Arèzes, C., Menecier, L. et Rotheval, L. (2003). L’alcool et le sujet âgé en institution. Gérontologie et société, 26(2), 133-149.

  • Menecier, P. (2010). 9. Particularités selon le lieu de vie : en Ehpad. Pratiques gérontologiques, 103-112

  • Société française d’alcoologie, Société française de gériatrie et gérontologie, Paille F. Personnes âgées et consommation d’alcool. Texte court. Alcoologie et Addictologie 2014;36(1):61-78.

  • Menecier-Ossia L, Kholler M, Moscato A, Menecier P. L’alcool en établissement pour personnes âgées. Soins Gérontologie 2014;19(106):34-6.

  • Nubukpo, P., Laot, L., & Clément, J.-P. (2012). Les conduites addictives de la personne âgée [Addictive behaviors in the aged]. Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement, 10(3), 315–324.

  • Cohen, L. (2013, 10 juin). Addictions au troisième âge : vers une épidémie invisible. Reiso.  https://www.reiso.org/articles/themes/vieillesse/189-addictions-au-3e-age-vers-uneepidemie-invisible

  • Paulin P. Conduites addictives du sujet âgé : masque d’une dépression ou issue psychopathologique spécifique ? NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie 2008;8(46):3-8.

    [1]https://www.has-sante.fr/jcms/p_3408111/fr/prevention-des-addictions-et-reduction-des-risques-et-des-dommages-rdrd-dans-les-essms-secteur-des-personnes-agees

 
 

Source : COREADD, association dont la mission est d’accompagner la communauté des professionnels de santé de la Nouvelle-Aquitaine.

Programme national Prépsy Contact : coordination de parcours des jeunes en situation de double-diagnostic

Le programme national Prépsy Contact favorise la coordination de parcours des jeunes en situation de double-diagnostic (troubles psychiques et addictions).

Le programme Prépsy Contact ou le Bridging?

Le programme Prépsy Contact est un appui aux acteurs confrontés à la problématique des pathologies duelles : troubles psychiques et addictions. Grâce à notre stratégie, le Bridging, nous favorisons l’interconnaissance et la collaboration nécessaires des acteurs pour offrir à leurs patients un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée car concertée.

L’ambition de Prepsy Contact est de construire de ponts entre les secteurs de la psychiatrie et de l’addictologie.

Aidé par les acteurs de la coordination (CPTS, PTSM, CLSM, réseaux associatifs de santé mentale et de lutte contre les addictions), nous nous sommes engagés à favoriser le décloisonnement tout en créant des liens durables entre les différentes structures concernées (CJC, CSAPA, CAARUD, CMP, SAMSAH,..).

Porté par l’association Prépsy (en partenariat avec la Fédération Addiction et le laboratoire de recherche en management de l’Université de Saint Quentin en Yvelines), notre programme bénéficie du soutien du fonds de lutte contre les addictions.

Lire la suite sur le site Prepsy Contact

Dans le cadre de sa mission à destination des personnes touchées par un trouble de la consommation associé à un trouble psychique, Prepsy Contact vous propose de répondre à cette courte enquête (5mn)

[Dossier] Addictions & Santé mentale

Table des matières

La santé mentale, une composante essentielle de la santé

La santé mentale est une composante essentielle de la santé et représente bien plus que l’absence de troubles ou de handicaps mentaux. Selon l’OMS, la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».

La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité
Constitution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)…

Lire la suite de l’article sur Santé publique France.

Le double diagnostic en addictologie

Le double diagnostic en addictologie correspond à l’association d’un trouble de l’usage de substances et d’un trouble psychiatrique. D’autres termes ont pu voir le jour au fur et à mesure du temps tels que « comorbidité », « co-occurrence », « pathologies duelles » ou encore plus récemment « trouble duel ».

Dans le système de soins francais, comme pour la plupart des pays occidentaux, la prise en charge est effectuée par deux services distincts, le secteur psychiatrique et les soins addictologiques. Ce clivage entraîne des répercussions sur les soins des patients souffrant des deux affections, car de part et d’autre il existe une tendance à ignorer l’une ou l’autre des pathologies.

Mais les différentes études qui émergent depuis quelques années ont fini par contraindre ces deux disciplines à s’intéresser aux problématiques des patients comorbides et à repenser les soins pour une meilleure prise en charge.

La présence d’un diagnostic duel fait partie de la pratique courante de tous les addictologues et psychiatres puisque retrouvé dans environ 50 % des cas. Le double diagnostic et plus précisément le lien entre addiction et psychiatrie suscite l’intérêt grandissant de tous les praticiens.

Ceux-ci s’attachent à rechercher les connections entre ces deux pathologies tant sur le plan épidémiologique, psychopathologique, neurobiologique, clinique que thérapeutique.

Cette prise de conscience permet d’aborder ces troubles sous un éclairage différent, même si de nombreuses zones d’ombre restent à découvrir…

Source :

BOUMENDJEL May, BENYAMINA Amine, « 15. Les « pathologies duelles » en addictologie : état des lieux et prise en charge », dans : Michel Reynaud éd., Traité d’addictologie. Cachan, Lavoisier, « Traités », 2016, p. 139-149. URL : https://www.cairn.info/traite-d-addictologie–9782257206503-page-139.htm

Les actions de la 2PAO

Groupe de travail

Groupe de travail : Addictions & Psychiatrie Compte Rendu du 03/04/23 2PAO Compte Rendu du 03/04/23 2PAO

Evènements sur le territoire

ORDRE DU JOUR  Tour de table Bilan de la journée “pathologie duelle” du 19/09/23 Construction de la journée régionale en 2025 :

Voir aussi

Les « pathologies duelles » dans la clinique psychanalytique

Source

GEBEROVICH Fernando, « Pathologie duelle ? », La clinique lacanienne, 2011/1 (n°19), p. 41-50. DOI : 10.3917/cla.019.0041. URL : https://www.cairn.info/revue-la-clinique-lacanienne-2011-1-page-41.htm

[Dossier] Prégabaline Lyrica®

Table des matières

Introduction

Depuis environ 5 ans, le Lyrica *(pregabaline) fait partie des médicaments les plus détournés de leur usage. Ce phénomène, émergent dans le paysage des addictions, a la particularité d’être importé en grande partie des pays du Maghreb et de concerner une population jeune (mineurs non accompagnés). Ce compagnon de misère de leurs pérégrinations s’intègre progressivement dans les usages locaux Les professionnels de santé ont sur la question du Lyrica * des opinions et des attitudes diverses en fonction de la place qu’ils occupent dans le parcours de soin et de leur expérience Ce dossier qui reste ouvert doit permettre à chacun de se faire une opinion et de contribuer à une réflexion collective.

Dr. Barsony

Actualité nationale

« Prégabaline : la nouvelle “drogue du pauvre” prend de l’ampleur » 30/04/2023 (source : 
: francetvinfo.fr)

Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo sur le site francetvinfo

Problématique en addictologie

Un usage détourné de prégabaline (Lyrica® et équivalents génériques) est documenté en Europe depuis 2009, mais différents signalements récents suggèrent une augmentation importante du mésusage de ce produit. Ce mésusage s’expliquerait par les propriétés euphorisantes, relaxantes et désinhibantes de ce médicament,… Pourtant un usage excessif peut entraîner une dépendance mais aussi une augmentation des idées suicidaires, des passages à l’acte, et des comportement agressifs.

Source :

Nos actions

Groupe de travail

Présentation du projet : « Addiction à la prégabaline » Objectif  Recenser les différents protocoles existants sur le territoire régional et national.

Liens externes

Pharmacodépendances à la prégabaline (lyrica®) : quelle prise en charge en csapa ?
Source : Congrès international de Biarritz ATHS “Addictions Toxicomanies Hépatites SIDA” 19 au 22 octobre 2021
PAD : 1ère étude en France testant l’efficacité de la psychothérapie assistée par la psilocybine

30 patients seront accueillis à l’Hôpital du Grau-du-Roi dans la première étude en France testant l’efficacité de la psychothérapie assistée par les psychédéliques Psilocybine dans le trouble lié à l’usage de l’alcool avec symptômes dépressifs.

Étude pilote contrôlée randomisée en double aveugle.

Objectifs

L’objectif de cette étude pilote est d’évaluer la faisabilité, l’acceptabilité, les mécanismes d’action et les résultats préliminaires d’efficacité de la psychothérapie assistée par la psilocybine dans le traitement de l’AUD avec signes de dépression après sevrage, en complément du traitement habituel.

Appel à participants

Dans le cadre de cet essai clinique, le service d’Addictologie du CHU de Nîmes recherche des sujets pour participer à l’essai clinique.
Toute personne majeure, souffrant de trouble lié à l’usage de l’alcool et de signes de dépression, actuellement en période de sevrage ou envisageant un sevrage, peut participer à cet essai.
L’objectif de cette étude pilote est d’évaluer les résultats préliminaires d’efficacité de la psilocybine* dans le traitement du Trouble de l’usage de l’alcool avec signes de dépression.
Deux administrations de psilocybine par voie orale à 3 semaines d’intervalle seront réalisées dans cet essai.

Formation aux TROD pour les professionnels exerçants dans les structures d’addictologie

La Fédération Addiction propose une formation aux TROD pour les professionnels exerçants dans les structures d’addictologie : cette formation permet aux personnes qui la suivent de recevoir une attestation validant l’autorisation de pratiquer les TROD dans les structures agréées.

Les TROD (tests rapides à orientation diagnostique) : un outil de lutte contre la propagation des virus du sida et des hépatites

Les personnes qui consomment des drogues restent aujourd’hui très exposées au risque de contamination par les virus du sida et des hépatites B et C. Les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) sont un outils utile de dépistage et de réductions des risques. Ils permettent d’informer les usagers sur les modes de contamination et la prévention à mettre en place, de distribuer de matériel à usage unique, de proposer un accès à la vaccination, etc.

Du 3 au 5 avril 2024

L’association Arpade recherche un éducateur spécialisé (H/F) pour son CSAPA de Toulouse

A pourvoir

Emploi d’éducateur spécialisé (H/F)

CSAPA avec Soins Résidentiels ARPADE
SAS 3bis rue Berthelot, 31500 Toulouse

Missions principales du poste

Accompagner des personnes présentant des problématiques addictives et associées (justices, sociales, sanitaires, psychiques), dans le cadre d’un projet personnalisé de soins en résidentiels :

  • 3 places en Appartement semi-collectif rattachés au Centre Thérapeutique Résidentiel situé à Bourg Saint-Bernard,
  • 3 places en Appartement Thérapeutiques Relais pour femmes sortant de prison, rattachés au centre de consultation ambulatoire situé à Toulouse.

Garant du cadre de travail proposé au public accueilli, en référence aux valeurs Associatives, le professionnel assure au quotidien les accompagnements socioéducatifs des résident.e.s au cours de leur démarche de soins et d’insertion.
Le professionnel est amené à se déplacer très régulièrement sur les lieux de résidence des personnes accueillies (Toulouse et Bourg Saint-Bernard) et participe au travail des équipes pluriprofessionnelles sur le centre de consultation ambulatoire à Toulouse et sur le Centre Thérapeutique Résidentiel à Bourg Saint-Bernard).

  • Accompagner dans le cadre d’un Projet Personnalisé de Soin des personnes accueillies en soins résidentiels.
  • Veiller à la tenue des dossiers socio-éducatifs et administratifs, en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire.
  • Participer au développement et à l’animation d’un réseau de partenaires (sanitaire, médico-social et social).
  • Participer aux réunions internes (réunions institutionnelles et séances mensuelles d’analyse de pratique).
  • Contribuer à la réalisation du rapport d’activité du service de soins résidentiels.

Modalités

  • Qualification : Educateur spécialisé, expérience souhaitée 
  • Type de contrat : CDD 1 an avec possibilité de CDI
  • Rémunération : Convention collective 1951 soit 2193,82€ salaire brut de base pour un temps plein, auquel s’ajoutent une prime d’internat de 5%, une prime fonctionnelle de 11 points, une prime décentralisée de 3%, une prime d’ancienneté et la prime SEGUR.

Compétences recherchées

  • Connaissance sur les addictions et pathologies duelles.
  • Aptitude à travailler en équipe pluriprofessionnelle et avec un réseau de partenaires.
  • Capacité à s’adapter à des situations diverses et différents environnements de travail.
  • Connaissances en Réduction des Risques et des Dommages et compétences psychosociales appréciées.
  • Permis de conduire indispensable.

Candidature

Envoyer CV + lettre de motivation par mail à

frederic.gabanou@arpade.orgcharles.mignon@arpade.org et julie.sautre@arpade.org

« Taper un ballon, c’est éclaté », une campagne de communication de la ville de Nîmes

Dans le cadre de sa politique en matière de lutte contre les nouveaux phénomènes dangereux et d’addiction, la Ville lance, une campagne de sensibilisation sur les risques encourus par l’usage du protoxyde d’azote, chez les jeunes.

« L’objectif de cette démarche, menée avec le soutien de la Préfecture du Gard, est d’attirer l’attention pour prévenir que l’usage détourné du protoxyde d’azote n’est pas sans risques. Ce gaz incolore utilisé à la fois en usage médical (en antalgie et en anesthésie) et dans l’industrie alimentaire comme gaz pour siphon à chantilly, est détourné à des fins récréatives. Concrètement, les consommateurs utilisent un tube qui permet de percer la cartouche et un ballon de baudruche pour inhaler le produit. Les effets fugaces par inhalation recherchés par les consommateurs sont l’euphorie, l‘hilarité et une altération des perceptions.

De nombreux symptômes sont observés immédiatement après consommation : des nausées, des maux de tête, des vomissements, des diarrhées, des crampes abdominales, de la somnolence, des acouphènes, qui disparaissent généralement au bout de 15 minutes.

Mais en cas de consommations répétées et à intervalles rapprochés ou à fortes doses, de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques ou cardiaques peuvent survenir. La consommation associée à d’autres produits (alcool, drogue) majore également les risques.

Outre l’enjeu de prévention de l’utilisation du protoxyde d’azote, cette action a pour objectif de sensibiliser le public sur l’impact environnemental. En effet, environ 250 bouteilles sont ramassées chaque semaine sur Nîmes par les services de nettoyage (soit 1000 bouteilles par mois).

Le coût du recyclage est élevé car il faut compter environ 25 € par bouteille pour être dégazéifiée. 16 000 cartouches sont actuellement stockées en attente de trouver des solutions pérennes de recyclage.

La ville de Nîmes a été une des premières villes à prendre un arrêté municipal dès 2019 pour interdire l’usage détourné des bouteilles de protoxyde d’azote.

En cas de consommation et de symptômes inhabituels, il convient de composer le 15 ou 18. 

En cas de difficulté à contrôler ou stopper sa consommation : www.drogues-info-service. 

Pour chaque cartouche trouvée par un habitant, la procédure consiste à en faire le signalement auprès de la Direction du Cadre de vie au 04 66 70 80 71 ou sur la brique signalement de l’application de la Ville.

Taper un ballon, c’est éclaté. Spot #1

Taper un ballon, c’est éclaté. Spot #2